Gérard Lopez : “L’idée d’un Président-délégué, c’est non”
En conférence de presse cet après-midi, Gérard Lopez a évoqué le poste de président délégué aux Girondins de Bordeaux, qui avait été une réclamation des Ultramarines notamment.
« Déjà, d’un point de vue intellectuel, les relations entre les différentes parties du club ont été très très bonnes. Mais là, on a vécu des moments intenses, donc on s’est encore beaucoup plus rapproché, on échange plus. Que ce soit le sportif avec le coach, la direction avec Admar, Thomas, moi-même on a renforcé nos liens de communication, et ça s’est fait naturellement. Même si on avait cette idée en tête, automatiquement, quand vous passez par une situation comme celle-là… J’ai été beaucoup plus présent aussi, et je le suis. Je prends un grand grand plaisir à l’être. Cette histoire de Président délégué, j’ai toujours eu des doutes, et j’en ai toujours. Soit on l’est, soit on ne l’est pas, de mettre quelqu’un entre les différentes personnes, qui a du pouvoir, mais qui n’en a pas vraiment… C’est très compliqué, même pour la personne. Ce n’est pas pour ça que je vais arrêter de parler avec le coach ou Admar donc dès qu’il y aura une différence, cela décrédibilise, etc… C’est dangereux pour quelqu’un de venir à ce poste-là. Il y a plus de présence, un renforcement automatique de la communication. Il y a aussi un alignement à tous les niveaux. On a un groupe de joueurs qui tire dans la même direction, donc ça facilite un peu la vie en termes de gestion… L’idée d’un Président-délégué, c’est non, mais le fait qu’il y ait peut-être un petit groupe de travail qui soit créé sur des sujets qu’on n’a tout simplement pas pu travailler depuis qu’on a repris le club… L’ancrage local, les partenaires locaux… Pour toutes ces choses-là, on peut avoir une personne qui peut se rajouter à l’écosystème du club. Mais pour le reste… C’est un piège pour quelqu’un d’arriver à un poste qui n’en est pas vraiment un, et de se retrouver à la merci des relations qui existent entre nous. Je sais que vu de dehors cela parait logique d’avoir quelqu’un qui soit là tous les jours, mais j’ai quelqu’un qui est là tous les jours, qui est Thomas, et qui a plus que prouvé avec le reste de son équipe, sa capacité à abattre du travail… Sur le sportif, je n’ai pas non plus de questions à me poser, donc il reste quoi ?! Un certain relationnel. A partir de là, en étant plus présent, en utilisant plus ce qu’on a maintenant, c’est-à-dire un rapprochement et une communication très proche, je ne vois pas pourquoi on changerait grand-chose. Mais on aura sans doute un renforcement pour le travail autour du club ».