Mehdi Zerkane parle de ses conditions dans le loft aux Girondins, l’espoir de rejouer, son prêt en Grèce avorté, et sa résiliation avec Bordeaux
Mehdi Zerkane est passé en conférence de presse de présentation. L’ancien joueur des Girondins de Bordeaux a parlé du fameux « loft », dans lequel il était depuis plusieurs mois.
« Je ne jouais même pas en réserve, non. Je m’entrainais et le week-end on était quatre ou cinq joueurs… En fait, ils ne comptaient pas sur nous. On était écartés. Il y avait Rémi Oudin, Paul Baysse, Laurent Koscielny, moi, Benoit Costil après… C’était des cadres quand même. Si c’était vraiment compliqué ? En fait, quand on est jeune, on se dit qu’il faut jouer, même si on doit redescendre d’un étage… Le but c’est de jouer, que les gens te voient. Si du jour au lendemain tu disparais… Le football t’oublie vite maintenant. Je devais partir en décembre, et je ne l’ai pas fait parce que les résultats de Bordeaux ont fait que… On ne faisait que perdre, on jouait le maintien quoi… je me suis dit que j’allais m’accrocher pour essayer de retrouver une place, mais ça n’a pas été le cas ».
En décembre, il faillit même s’engager à Lorient.
« Oui, mais ça ne s’est pas fait. Si je regrette d’être resté à Bordeaux ? Oui, parce qu’au final ça fait longtemps que je n’ai pas joué, mais après, c’est comme ça, c’est des choix de carrière »
Quant à l’été dernier et son passage en Grèce…
« Je suis parti en prêt, j’étais sous contrat avec Bordeaux. J’avais prolongé, donc j’étais sous contrat normalement jusqu’en 2024. J’arrivais à la fin du mercato, c’était soit j’allais en prêt en Grèce, soit j’allais jouer en réserve. Le championnat grec était quand même intéressant avec l’Olympiakos, le Panatinaikos… Il y avait de quoi faire. Mais là-bas, je n’étais pas bien, je n’étais pas à l’aise, donc j’ai appelé Bordeaux pour demander si je pouvais revenir. Ils m’ont dit non, donc on a décidé de se mettre d’accord. On a résilié à l’amiable, et voilà […] La Grèce ? On est à l’entrainement, ça ne parle pas la même langue, vous regardez votre coéquipier et vous demandez ce que le coach a dit… Ce n’était pas facile. Le coach parlait grec, ou anglais, mais voilà… ».