Adrien Mathieu : « La descente en Ligue 2 a finalement été un mal pour un bien à quelques niveaux, notamment pour la formation »
Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Adrien Mathieu, journaliste pour Le Point, créateur de l’émission Formation FC, s’est exprimé sur le centre de formation des Girondins de Bordeaux qui a été mis à l’honneur par la FFF.
On a très souvent fait jouer les jeunes cette saison, tout comme d’autres équipes.
« C’est vrai qu’on met de plus en plus les jeunes devant le fait accompli parce que la France a une excellente école de formation dans ses clubs et on peut voir qu’il y a de plus en plus de jeunes qui partent tôt. La Bundesliga, le championnat allemand, raffole des jeunes joueurs et ce n’est pas seulement ça. J’échangeais encore récemment avec quelqu’un qui me disait que même sur des journées de détection de joueurs non conservés par les clubs pros, tu avais des recruteurs portugais, espagnols et italiens qui venaient voir ça. Donc ce n’est pas un cas uniquement Girondin mais c’est vrai qu’à Bordeaux, avec les cas de Mwanga, de Bakwa, il y en a eu tellement… Delaurier-Chaubet, Bokélé… C’est vrai qu’on a mis les jeunes un peu plus vite sur le devant de la scène grâce à cette saison un peu particulière, notamment au début. Finalement ça a été un formidable accélérateur de processus. Il y a des choses qui ne vont pas forcément toujours dans le bon sens avec la réserve qui a été reléguée en R1. Il faudra voir parce qu’il y a des recours. Il y a beaucoup, beaucoup de clubs qui descendent, qui ont des soucis financiers donc peut-être que les Girondins B seront repêchés. Mais c’est vrai que c’est une très bonne nouvelle. La descente en Ligue 2 a finalement été un mal pour un bien à quelques niveaux, notamment pour la formation. »
Retranscription Girondins4Ever
Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.