Ažbe Jug : « Le football m’a beaucoup apporté. J’ai surtout acquis des expériences et des souvenirs que personne ne pourra m’enlever »
Pour le Metropolitan, Ažbe Jug, l’ancien gardien des Girondins de Bordeaux, est revenu sur sa carrière après avec joué à Lisbonne. Sans temps de jeu au Portugal, il chercha un club où il pourrait vraiment jouer. Mais finalement, ce fut beaucoup plus compliqué que prévu…
« J’ai été sans club pendant un an et demi après avoir quitté Lisbonne. C’est un temps très long pour être un footballeur. Je l’ai aussi apprécié à ma façon, car ma femme et moi avons eu un fils. C’était agréable de passer du temps en leur compagnie. Mais quand vous êtes sans club pendant si longtemps, tôt ou tard, des pensées désagréables commencent à vous traverser l’esprit. Je mentirais si je disais que je ne pensais pas de temps en temps que ma carrière était terminée. Plus vous restez longtemps sans club, plus il est difficile de trouver un nouvel employeur. Mais j’ai eu de la chance. J’ai reçu une offre du Fortuna de Sittard, je suis allé en Espagne pour m’entraîner avec le club et j’ai ensuite signé un contrat. Mais aux Pays-Bas, je me suis retrouvé dans un environnement auquel je n’étais pas habitué auparavant. Le club se battait pour sa survie et chaque tirage était un succès. Au Portugal, chaque match sans victoire a été suivi d’un véritable drame, la pression est vraiment énorme. Aux Pays-Bas, c’était différent ».
Quel regard porte t-il justement sur sa carrière, principalement réalisée à l’étranger ?
« Je crois que tout est arrivé dans un but précis. Je n’ai pas joué autant que je l’aurais voulu à l’étranger. Mais entre-temps, je me suis entraîné dur, j’ai écouté de nombreux entraîneurs et j’ai absorbé des connaissances. D’une certaine manière, je me préparais à la période où je commencerais à défendre régulièrement. J’ai beaucoup appris et je suis devenu assez bon pour défendre pour Maribor maintenant […] Le football m’a beaucoup apporté. Tout d’abord, beaucoup de discipline. Et d’innombrables amis. J’ai appris de nombreuses langues étrangères, mais j’ai surtout acquis des expériences et des souvenirs que personne ne pourra m’enlever. Le sport est comme la vie. Travailler dur est le premier pas vers le succès. Si vous voulez réussir, vous devez consacrer beaucoup de temps à ce que vous faites. Du travail, du travail et encore du travail. Et, bien sûr, par-dessus tout, vous devez en profiter. Si vous n’aimez pas ça, alors c’est beaucoup plus difficile […] Pour moi, le football a toujours été un plaisir. C’est à la fois un travail et, avant tout, un loisir. C’est peut-être pour cela que je n’étais pas si intéressé par les choses que beaucoup de jeunes ont en commun. Pour moi, le football, c’est la vie. Je vis du football ».