Christophe Robert aurait pu signer aux Girondins
Christophe Robert a été condamné le 15 mai 1995 à six mois d’emprisonnement avec sursis et 5000 francs d’amende dans la fameuse affaire VA-OM. Aujourd’hui, l’ancien milieu du FC Nantes, passé également par l’AS Saint-Etienne, vit aujourd’hui en Gironde, où il cultive l’art du vin. Diplômé dans ce domaine, il possède deux hectares de vignes achetés à Saint-Philippe-d’Aiguille (près de Saint-Émilion). L’ancien milieu de terrain aurait pu rejoindre la Gironde bien plus tôt, en signant aux Girondins.
Dans L’Equipe, et à l’occasion d’une question dans « Parole d’Ex » sur le joueur le plus fort qu’il ait affronté, il répondit en mentionnant sans trop de raison quelqu’un que l’on connait bien dans l’histoire du FCGB, Claude Bez. « Même si je suis un adepte de Johan Cruyff, c’est Diego Maradona. J’ai joué contre lui, lors d’un tournoi entre le Barça, Stuttgart et Nantes organisé à Bordeaux par Claude Bez, un mec d’honneur et de parole. Je n’ai jamais revu ça. Maradona, c’est un mythe mystique, tout ce que tu veux. Mais on ne faisait pas le même sport ».
Une réponse pas tout à fait anodine au final car à la question suivante, celle du « transfert qui ne s’est jamais réalisé », il avoue qu’il aurait pu s’engager aux Girondins de Bordeaux.
« À 15 ans, Saint-Étienne a mis beaucoup d’argent sur la table pour me recruter. Mais mon père a voulu que je rejoigne le FC Nantes, où il y avait “Coco”, le meilleur formateur. À 18 ans, je devais signer à la Juventus. Mais un club ne pouvait alors aligner que deux étrangers. J’aurais aussi dû signer sept ou huit fois au Paris-SG du président Francis Borelli, qui a toujours été d’une grande classe, mais aussi à Bordeaux. Je n’avais pas d’agent, j’ai toujours respecté mes contrats et je ne jouais pas pour le fric. C’est d’ailleurs à partir du moment où j’ai commencé à rentrer dans ce système que j’ai perdu mes repères et fait une connerie ».