Entretien Exclusif : les Ultramarines veulent faire table rase du passé et attaquer la saison tambour battant

    Nous sommes à l’aube de la nouvelle saison des Girondins de Bordeaux, et probablement à l’aube d’une nouvelle ère pour les Ultramarines.

    Leur dernière communication officielle remontait au 3 juin, quelques jours après Bordeaux-Rodez. Depuis, le groupe se faisait silencieux médiatiquement.

    Le principal groupe de supporters du FCGB, par la voix d’un de leurs porte-paroles, Florian Brunet, s’exprime sans détours et sans filtre. Une communication qui sera désormais rare à l’avenir, puisque les Ultramarines ont décidé de se recentrer sur leurs fonctions premières, à savoir le développement de l’âme du Club, mais aussi évidemment le soutien de l’équipe.

     

    Le bilan de l’année

    Purement et simplement sur le sujet du supportéisme, c’était l’année des 35 ans des Ultramarines. Vous avez répondu présents à domicile avec des affluences incroyables pour la Ligue 2, et à l’extérieur avec des parcages bondés. On imagine qu’à ce niveau, cela doit être une satisfaction/fierté ?

    Cette année écoulée a démarré le 9 juillet 2022 lors de la marche pour le sauvetage du club où le peuple Girondins s’est réuni par milliers. De là est venu un espoir, un élan jusqu’au sauvetage officiel. Et après avoir imaginé le FCGB dans les méandres du foot amateur, les supporters Marine et Blanc se sont vus renaitre.

    Dès les premiers matchs, nous avons senti un nouvel état d’esprit avec cette colonne vertébrale de jeunes formés au club. Et à Rodez, où nous avions encouragé depuis l’extérieur du stade faute de places suffisantes : l’équipe nous a rejoint après le match. Cette communion fut le ciment de la suite. Effectivement, cette année a été, en termes de communion entre le Virage Sud et les joueurs, incroyable et nous en sommes immensément fiers. Malheureusement, la chute fut terrible lors du dernier match.

     

    Deuxième affluence de Ligue 2, un spectacle assuré à chaque match, une ambition également répétée avec la volonté de remonter en Ligue 1. Est-ce que l’on peut dire que les supporters ont rempli leur rôle ?

    Les parcages extérieurs furent extraordinaires et inédits en termes de nombre. C’est le fruit du développement d’une mentalité renforcée par quatre années de lutte.  Du combat HandsOffFcgb lors de la reprise par les américains en 2018, aux années de contestation intense de la direction, à la reprise du club et à son sauvetage, toutes ces luttes menées avec notre cœur ont fortement contribué à développer la force d’une Tifoseria Girondine déjà très mature. Nous avions pu le constater pour Adieu Lescure.

    Au-delà des déplacements, le Virage Sud fut plein toute l’année. L’ambiance qui en découlait fut un véritable atout pour notre club qui en tirait de la force pour réaliser l’exploit d’une remontée instantanée. Les tifos y furent nombreux. Notamment celui des 35 ans, tout simplement le plus beau de l’histoire, où le talent de nos membres et leur valeur travail, si importante à nos yeux, purent s’exprimer pleinement, illuminant de nombreuses fois notre stade Réné Gallice. Nous avons rempli notre rôle, plus que nous l’aurions imaginé. Nous avons développé l’âme du club, notre tâche première, et quelle fierté de voir ces centaines de jeunes et moins jeunes travailler jour et nuit par amour des Girondins, pour que le Virage s’illumine et porte nos joueurs jusqu’à la victoire.

     

    Puis, il y a cette année sportive, avec finalement une montée perdue très probablement à Annecy, et non pas à Rodez…

    A Annecy mais aussi à Niort, à Quevilly, à Nîmes, contre Pau à domicile etc… Le foot est ainsi. C’est une science inexacte. Sans doute, nous sommes nous vus, joueurs, staffs, direction, supporters, en Ligue 1 trop tôt. Nous devons tirer des leçons de tout cela, ne jamais oublier à l’avenir que tant que ce n’est pas officiel, nous n’y sommes pas. Mais cette terrible déception doit nous rendre plus forts, plus déterminés, plus concentrés, sans doute plus humbles aussi.

    Bordeaux-Rodez

    Avant de parler de ce qui s’est passé, il faut aussi recontextualiser. Il y avait une atmosphère électrique, comme tu as certainement peu vu depuis que tu vas au stade, et jamais vu à Gallice… Une envie de participer ce qui ressemblait à un exploit.

    Oui, électrique, c’est le terme. De mémoire d’anciens, une atmosphère comparable à la Juve ou Milan. Et une succession d’erreurs multiples ont contribué au craquage de l’un des nôtres. Tout d’abord, nous n’avons pas su reprendre la place qui doit être la nôtre. Bien sûr que les Ultramarines ont été déterminants dans la reprise du club et son sauvetage, et qu’il était normal que nous nous mettions en avant, mais nous n’avons pas su reprendre notre place plus tôt. Cette place, c’est développer l’âme et ne pas nous mettre en avant inutilement. Nous étions au pied du bus des joueurs lors de l’arrivée, nous aurions dû rester derrière les barrières. Les ennuis ont commencé là.

    Ensuite, 30 ans de boulot irréprochable en partenariat avec la sécurité du club ont amené une confiance excessive entre les stadiers et nous. Nous avons également abusé de notre liberté d’aller et venir, un tifo compliqué expliquant aussi cela, mais quand même.

    Et enfin, ce virage surbondé, victime de son succès, nous poussant à être entre nos bâches et la barrière : grosse erreur là aussi. Des joueurs de Rodez inutilement provocateurs, un match qui tourne au bout de 20 minutes au désastre sportif, notre leader historique, pourtant exemplaire depuis 30 ans, tomba dans le piège.

    Mais si celui-ci est bien évidemment condamnable, et il le sera et l’est déjà, il a incontestablement l’excuse du cœur et d’une passion débordante. Son geste fut une catastrophe mais le faire passer pour un criminel fut une honte. Tout comme la tricherie manifeste des joueurs de Rodez. Car le véritable scandale est bien là. Le match aurait dû reprendre. La poussette devait être condamnée bien sûr, mais le match devait reprendre. Moralement, ce sont les joueurs de Rodez et leur staff qu’il faut blâmer. Notre leader historique paye cher son erreur par des années d’interdiction de stade, par une vie personnelle fortement perturbée, une image dégradée.

     

    On imagine la double douleur que cela a dû être pour toi, les Ultramarines, celle de savoir ce qui allait se passer ensuite, et aussi le fait que cela soit causé par un membre historique de la Tribune et de son histoire…

    Encore une fois, il a fauté, mais cette faute doit-elle faire oublier ces 30 années d’investissement exemplaire et de don de soi ? Extrêmement peu de supporters ont donné autant que lui, extrêmement peu furent aussi importants dans l’évolution de la mentalité. Ceux qui l’ont crucifié sur la place publique comme un moins que rien ont oublié que sa part dans les bonheurs que nous connaissons depuis des décennies est immense. Sans lui, je ne suis pas sûr que nous aurions connu Adieu Lescure, sans lui je ne suis pas sûr que notre tribune serait ce qu’elle est. Et si notre communication intensive fut si utile pour mener nos combats depuis 5 ans, sans doute que cet évènement en a sonné le glas. Le déchainement de haine qu’on a pu voir sur les réseaux fut indigne et écœurant. Nous communiquerons dorénavant beaucoup moins, rendant notre parole plus rare mais aussi encore plus forte.

     

    Pourtant, immédiatement, vous avez pris toutes vos responsabilités, sans délaisser non plus Marc. Est-ce la preuve de la maturité, d’un vécu et de l’expérience d’une tribune respectée au sein du Club, de son environnement et dans le monde du supportéisme ?

    Nous avons tous fait corps autour de lui. Il était assez grand et intelligent pour savoir la portée de son geste. Nous l’avons immédiatement soutenu, ne faisant pas table rase de son œuvre magistrale en notre sein. Le club ne nous a pas enfoncés et nous tirons ensemble les leçons de tout cela.

     

    Avec plusieurs heures et désormais jours de recul, l’on s’est aperçu aussi que non seulement Marc n’aurait pas touché Lucas Buades, que ce dernier n’est pas allé à l’hôpital, que les joueurs ruthénois sont vite partis en vacances… Ce geste était-il une aubaine dont les joueurs du RAF se sont saisis ?

    C’était un piège dans lequel nous sommes tombés à pieds joints. Et dont Rodez a tiré honteusement profit. Se sauvant en trichant, condamnant Annecy.

     

    Les leçons de Bordeaux-Rodez

    Pendant plusieurs années, vous avez empêché que cet événement arrive. Comment éviter encore une entrée d’un supporter ? Il faut aussi évidemment ne pas oublier que c’est arrivé au Virage Sud, mais que cela peut malheureusement arriver en provenance d’autres tribunes…

    N’oublions pas tout d’abord que nous ne sommes pas coutumiers du fait. Les incidents à Lescure ou à Gallice ne se comptent même pas sur les doigts d’une main. Si nous avons fauté pour Rodez, notre comportement est exemplaire depuis des décennies. N’oublions pas également que Gallice est le stade dont la tribune populaire est la plus proche du terrain. Pour éviter un tel nouvel incident, il faut travailler sur la densité du Virage, excessive contre Rodez, et ne pas se faire une confiance là aussi excessive avec la sécurité.

     

    Justement, plusieurs critiques sont apparues sur une sécurité jugée par certains « trop laxiste » à l’égard du VS. Quelle est la position des Ultramarines après cet événement ?

    Trop laxiste ? Mais quelle grande tribune française a fait aussi peu mal parler d’elle depuis 30 ans ? Pensez-vous que l’on peut réaliser de si beaux tifos comme Adieu Lescure ou celui des 35 ans sans travailler main dans la main avec la sécurité et le club ? Nous travaillons depuis 25 ans avec ces stadiers, avons parcouru l’Europe ensemble, avons ensemble évité des émeutes comme à Pau il y a deux ans ou Bastia l’année dernière. Donc forcément il y a un très fort respect entre nous mais aussi sans doute une confiance excessive et contre-productive. C’est cela que nous devons travailler. Mais brûler ce travail commun admirable depuis la fin des années 90 qui a fait ses preuves pour une erreur, est stupide et excessif.

     

    Ce soir-là, il y eut également de multiples jets d’objets, mais aussi, comme nous l’évoquions, un VS centre plus que bondé et oppressant lorsqu’on y était. Comment remédier à cela ?

    Gallice a une particularité parmi d’autres : les coursives. Et la possibilité d’aller et venir d’une tribune à l’autre. Le Virage a été victime de son succès et de nombreux supporters d’autres tribunes nous ont rejoints. Le Virage était clairement ce soir-là surchargé. Sans éradiquer la densité du Virage qui lui a permis d’être aussi fort cette année, il faut un juste milieu.  Lors des gros matchs, le Sud ne peut être aussi facilement accessible aux autres tribunes.

    Quant aux multiples objets et pétards, cela vient du fait que nous avions ce soir-là beaucoup de personnes peu habituées au Virage et à ses règles, qui sont l’interdiction des pétards et des jets de projectiles sur le terrain. Nous rappellerons ces règles avec force pour que cela ne se reproduise plus.

     

    Vous vous êtes probablement réunis depuis entre responsables de la Tribune. Quelles sont les leçons de manière globale à retirer de cet événement ? Il ne faut pas oublier que le club a été sanctionné sportivement d’un point, et la Tribune de deux matches…

    Nous devons avoir l’humilité de moins nous mettre en avant. Notre rôle est le développement de l’âme, de soutenir le club, de pousser l’équipe, pas de nous mettre inutilement en avant.

    Nous devons réfléchir à ne pas perdre la densité du Virage sans que cela redevienne portes ouvertes à tout Gallice.

    Nous devons être capables de réaliser de formidables tifos en allant moins sur le terrain.

    Nous devons travailler main dans la main avec la sécurité mais sans confiance excessive.

    Ni nous ni les stadiers ne sommes infaillibles.

    Nous avons déjà commencé ce travail avec le club sans oublier ces décennies de formidable travail en commun, sans tout brûler mais en sachant l’un et l’autre se remettre en question et étudier nos erreurs pour qu’elles ne se reproduisent plus.

     

    Le Club et les évolutions

    Malgré cette grosse désillusion, Gérard Lopez a une fois encore assumé son rôle d’actionnaire et ses responsabilités de Président, en remettant financièrement le club sur de bons rails dès juillet. Est-ce une satisfaction, et comment sont aujourd’hui vos relations des suites de cet événement de Bordeaux-Rodez ?

    Où en serait le club si le Virage Sud n’avait pas donné sa confiance à Gérard Lopez il y a deux ans et s’il ne lui avait pas maintenu l’année dernière et cet été ?

    Où en serait le club si au lieu de faire preuve de pragmatisme et de sens des responsabilités, nous étions tombés dans la facile vindicte populaire qu’a subi le Président ?

    Où en serait le club si nous n’avions pas rassemblé le peuple Girondins le 9 juillet 2022 pour lui crier son amour ?

    Beaucoup devraient se regarder dans une glace et se souvenir de toutes les attaques et le mépris qu’ils ont manifesté publiquement à son égard. Alors oui, bien sûr, il reste sur deux échecs sportifs, la descente et la non remontée. Mais il a repris ce club après un monumental braquage dont nous avions en premier alerté des dangers dès 2018. Un groupe gangréné par ses cadres nous entrainant en Ligue 2. Une situation financière cataclysmique avec un trou de près de 100 millions. Une DNCG sans pitié, une opinion publique défavorable. Il lui en a fallu de l’énergie et de l’argent pour sauver tout cela. Et il l’a fait, nous sommes encore en vie. Alors bien sûr, il y eu des erreurs sportives, des mauvais choix, mais nous sommes très fiers que le Virage Sud l’ait spontanément applaudi lorsqu’il est venu devant lui contre Rodez. Il le mérite. Mais sa plus grande récompense sera la remontée et la suite.

    Pour Rodez, il s’est comporté comme un Monsieur qui n’enfonce pas ses amis quand ceux-ci ont fauté sachant qu’ils sont assez grands pour le savoir eux-mêmes. Nous avons été là dans ses difficultés, il a été là dans les nôtres.

    Maintenant nous travaillons étroitement, chacun dans son rôle, comme depuis le début. Lui le sportif et nous le développement de l’âme et le soutien de l’équipe.

    Thomas Jacquemier aussi a été irréprochable, fidèle serviteur du club. Nous avons travaillé immédiatement ensemble pour tirer les leçons de tout cela. Avec David Lafarge également avec qui nous travaillons en confiance depuis 25 ans avec le succès que nous connaissons, qu’une erreur ne peut faire oublier.

     

    Au niveau de sa survie financière, le club n’a vraisemblablement jamais été aussi assaini. Seulement, tout le monde sait qu’il ne faut pas végéter en Ligue 2 et qu’avec un budget aussi important que cette année, nous n’avons plus le droit à l’erreur… Montée obligatoire ?

    On disait déjà cela l’année dernière et pourtant sans remontée nous gardons notre ambition. Gérard Lopez s’est donné comme mission de remettre le club là où il doit être et nous continuons de croire qu’il le fera.

     

    Parmi les évolutions du club, un nouveau groupe de supporters dits ultras, a vu le jour en fin de saison dernière : la North Gate. Quelles sont vos relations aujourd’hui ?

    Sur ce point, soyons bien clair. Nous ne sommes pas hégémoniques et ne voyons pas du tout d’un mauvais œil la création d’un groupe au Virage Nord. D’autant plus qu’on a pu constater cette année que le Virage Sud était surbondé. Mais tout nouveau groupe doit respecter le club et les joueurs ainsi qu’un ordre établi à l’extérieur qui a fait largement ses preuves. Comme dans tout environnement, un nouveau doit respecter le passé, les anciens et les règles. La Tifoseria Girondine a des valeurs très fortes qui ont fait sa réputation dans le monde entier. Nous ne transigerons pas avec ses valeurs et tout nouveau groupe doit s’y conformer. Pour réclamer du respect, il faut soi-même être respectable et chacun doit faire ses preuves. L’Ultramarines depuis 35 ans a fait, lui, incontestablement ses preuves.

    Et pour finir sur ce point, il est aisé de capitaliser sur une pression que doivent soi-disant mettre les supporters dans les moments difficiles de l’équipe. Il serait dans ce cas honnête intellectuellement que ceux qui prônent cela n’oublient pas de rappeler qu’ils ont aussi sifflé l’équipe lors du premier match contre Valenciennes l’année dernière après un match nul obtenu essentiellement par nos jeunes. Acte fort scellant, ce soir-là, un divorce déjà bien consommé. Je ne suis pas sûr que si le Virage Sud avait sifflé l’équipe ce soir-là, l’âme en construction aurait pu se développer et qu’au soir du dernier match nous aurions été en course pour la montée. Parmi certains griefs aussi, notre retour au stade en acceptant le pass sanitaire. Le peuple a validé, le Virage était plein.

    Bref, que tout nouveau groupe respecte le groupe historique et les fondamentaux : agir toujours pour le bien du club, respecter l’écosystème déjà en place dans les tribunes et se montrer loyaux.

    Avec cela, tout finira par bien aller, nous n’en doutons pas.

     

    On a d’ailleurs vu une très grosse différence avec vous : la politisation. Un drapeau de la Palestine a flotté tout le temps du match amical contre Trélissac…

    Question intéressante qui va nous permettre de clarifier certaines choses. L’Ultramarines, contrairement à certaines apparences, est fondamentalement apolitique. Antiraciste, antifasciste, mais profondément apolitique. Nous avons pris ce virage pour éradiquer les bras tendus qui sévissaient au sein de la tribune dans les années 90 et pour que ces individus sachent qu’à Bordeaux, ces idées-là sont proscrites. Maintenant, nous aimons le drapeau jamaïcain qui n’a aucune connotation politique mais qui est un symbole de liberté, d’insoumission et rappelle notre goût pour la musique Ska et Reggae. Bien entendu que nous sommes sensibles au combat du peuple palestinien mais le stade n’est pas un endroit pour exprimer ces idées-là. Notre combat au stade est le FCGB pas la défense de multiples peuples opprimés à travers le monde qui malheureusement sont bien nombreux. Nous agissons parfois avec certaines associations pour défendre certaines causes mais notre tribune ne doit pas arborer des symboles ou des drapeaux renvoyant à des combats qui nous dépassent.

     

    La saison à venir

    Quelle sera la ligne directrice des Ultramarines cette saison ? La même que l’année dernière, à savoir mobiliser, supporter, et pousser les joueurs pour qu’ils atteignent l’objectif de la Ligue 1 ?

    Bien sûr, comme depuis 35 ans. Remis de notre déception, nous reprenons les chemins de Gallice et des stades de France pour pousser notre club et représenter aux quatre coins du pays notre ville, notre région, nos couleurs. Notre campagne d’abonnements bat son plein, beaucoup de nouveaux membres nous rejoignent, nous avons déjà en tête nos prochains tifos. La vie continue et nous espérons bien cette année une meilleure issue sportive.

     

    Que peut-on craindre du prochain Bordeaux-Rodez ?

    Il n’y a rien à craindre. Nous resterons fidèles à notre mentalité. Bien sûr que nous nous ferons entendre, bien sûr que Rodez sera accueilli comme il se doit, mais toujours avec l’esprit qui nous caractérise et certainement pas par de la violence gratuite.

     

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