Clément Grèzes : « Dans les propos de David Guion, on entend beaucoup de fois le manque de chance, mais on a un peu la sensation qu’il se voile la face »
Sur beIN Sports, le commentateur Tony Masson, s’est exprimé sur l’entraineur des Girondins de Bordeaux, David Guion.
« On a l’impression que David Guion cherche encore la bonne formule, et il avait encore changé les trois quarts de son animation offensive contre Caen, comme la semaine précédente. David Guion insiste peut-être un petit peu trop sur le facteur de la chance ».
Clément Grèzes a réagi également à cela.
« Dans les propos de David Guion, on entend beaucoup de fois le manque de chance, et on peut rappeler que Bordeaux a frappé six fois les poteaux depuis le début de la saison, ce qui est le plus gros total en Ligue 2. Néanmoins, de l’extérieur et quand on regarde les contenus, on a un peu la sensation qu’il se voile la face le technicien bordelais »
Robert Malm donna également son avis.
« Alors, en ce qui concerne la chance, ça se provoque. Pour la provoquer, il faut tenter. C’est vrai qu’ils ont beaucoup tenté, mais j’ai envie de dire aussi qu’il y a de la maladresse. Le ratio avec les frappes cadrées aussi est très faible, c’est que quelque part qu’il y a aussi de la maladresse. Oui, on ne comptabilise pas les poteaux, les barres, comme des tirs cadrés, mais à un moment donné, je suis désolé, la chance se provoque, pais il faut aussi être adroit devant le but. Mes propos valent aussi pour l’avant-dernière et la dernière passe, parce que le bât blesse aussi à ce niveau. Si on n’est pas justes techniquement, c’est ce qui arrive ».
Clément Grèzes confirme qu’offensivement, cela ne tourne pas, peu importe qui est aligné.
« Globalement c’est un début de saison très compliqué individuellement pour les attaquants bordelais qui n’ont pas trouvé leur rythme. Aliou Badji, Zan Vipotnik également même s’il a ouvert son compteur buts, Alberth Elis pour qui ça a été un petit peu mieux même si ce n’est pas forcément celui qu’on attendait, et surement pas seul à la pointe de l’attaque… Ceci explique aussi une partie des difficultés girondines »