A la fin de la rencontre entre les Girondins de Bordeaux et le Stade Lavallois (0-1), Olivier Frapolli, l’entraîneur mayennais, s’est exprimé au micro de BeIn Sports.

« Si je valide votre choix d’élire Samassa et Tchokounté hommes du match ? Oui, oui. C’est toujours important d’avoir aux deux extrémités, des joueurs forts. En plus d’être des maillons forts, ce sont des types extraordinaires avec beaucoup d’humilité. C’est une juste récompense. […] Si on peut assumer qu’on joue la montée ? Non, je vous l’ai dit. Ce n’est pas de la langue de bois, c’est vraiment trop tôt pour le dire. Quand on voit les difficultés sur ce match pour arracher la victoire, on voit qu’on a encore beaucoup de choses à travailler. Mais c’est sûr qu’en termes d’état d’esprit, d’abnégation, de discipline dans ce qu’on met en place, qui est dur aussi, qui est ingrat. On n’a aussi peut-être pas les moyens de faire différemment. Donc on savoure, on prend étape par étape. On a des paliers de points entre nous et on verra ensuite selon l’avancement de notre championnat, ce qu’on peut jouer. »

Il a également évoqué les coups de pied arrêtés, point fort de son équipe :

« On fait partie, je pense, des équipes qui les travaillons beaucoup. C’est Gilles Bourges qui a cette spécificité, il passe un temps fou à analyser, à travailler tout ça. Après, je pense qu’on a surtout des très bons joueurs de tête. C’est vrai que dans le football moderne on a tendance à un peu dénigrer tous les joueurs qui sont bons dans le domaine aérien parce qu’on joue beaucoup au sol. J’ai vu que Brest avait aussi des très bons attaquants au niveau du jeu aérien. Nous, ça fait partie de nos points forts. On a de la qualité aussi pour les tirer donc on a développé une croyance positive qui fait qu’à chaque fois qu’on a un corner, on sait qu’on peut faire mal à l’adversaire et c’est hyper important. […] On associe souvent la mentalité d’une équipe à ses coups de pied arrêtés défensifs et offensifs. Quand on voit la solidité qu’on affiche, que ce soit défensif ou offensif, ça veut dire que l’état d’esprit est fabuleux. On l’a encore vu sur ce match. En deuxième mi-temps on a beaucoup souffert physiquement. On a fait 6 heures de car et on est repartis pour 6 heures de car donc l’humilité ce n’est pas que des paroles. C’est aussi dans le quotidien. En tout cas on prend énormément de plaisir et je suis très content pour les nombreux supporters qui étaient dans le parcage et qui ont fait le déplacement. Je pense très fort à eux. »

Retranscription Girondins4Ever