En conférence de presse, le Président et propriétaire des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez, sur le sujet Aliou Badji, a élargi le débat sur les réseaux sociaux, et les critiques et insultes que lui aussi a pu recevoir.

« Cette question ouvre un débat qui est intéressant. Le foot d’aujourd’hui n’est pas le foot d’il y a 10-15 ans. Aujourd’hui, les réseaux sociaux font qu’on a des dizaines de milliers d’analystes tous le week-ends, qui analysent le club, et surtout beaucoup de gens qui se cachent derrière des claviers, des téléphones portables, pour dire des choses que jamais de la vie ils oseraient dire en face. Moi c’est simple, j’ai été traité de tous les mots, mais je sais très bien que si je rencontre la même personne dans la rue, d’une part jamais elle oserait le faire parce qu’on sait très bien ce qu’il se passerait, la deuxième raison c’est qu’il faut quand même du courage pour affronter quelque chose. Le foot qu’on vit aujourd’hui reste toujours aussi passionnel, mais il y a des outils de communication qui font que, sans réfléchir – parce que je ne peux pas imaginer que les gens soient cons à ce point-là pour dire des trucs pareil en réfléchissant – on se lâche sur quelqu’un, sans se rendre compte que ce quelqu’un est affecté, et qu’il va le lire… Donc traiter quelqu’un, sa mère, sa femme, de quelque chose, ou sur son physique, ses pieds… Que ce soit dans le foot ou ailleurs, ce genre de truc est vraiment dégueulasse, mais on vit dans ce monde-là ».

Retranscription Girondins4Ever