Maxime Poundjé : « Je n’ai pas vraiment de pires souvenirs… J’ai eu la chance que j’ai pu avoir de jouer mon premier match en Coupe d’Europe, chez moi, à Lescure, moi qui suis né à Pellegrin… »

    (Photo by Johnny Fidelin/Icon Sport)

    Pour Bordeaux Le Mag, l’ancien latéral gauche des Girondins de Bordeaux, Maxime Poundjé, a été invité à donner ses pires souvenirs aux Girondins de Bordeaux. Optimiste dans l’âme, il préféra voir le positif.

    « Je ne m’attarde pas trop sur les choses négatives. Alors, bien évidemment, je peux m’en servir pour agrémenter la suite et progresser, mais c’est vrai que les pires souvenirs, et notamment aux Girondins de Bordeaux… Il y a eu des mauvais matches, des très mauvais matches, des soirées où je n’étais pas content de moi, de la production que j’avais faite. Mais je ne retiens pas vraiment du négatif. Ça peut être paradoxal par rapport à mon parcours… Il y a des choses qui ont été compliquées à certains moments, mais je n’ai pas vraiment de pires souvenirs. Je me souviens surtout des bons moments que j’ai passés avec des coéquipiers, de la chance que j’ai pu avoir de jouer mon premier match en Coupe d’Europe, chez moi, à Chaban Demas, anciennement Lescure, moi qui suis né à l’hôpital Pellegrin pas très loin… Je garde vraiment de très bons souvenirs, comme Francis Gillot… C’était un coach, vraiment un homme bien… Puis Willy Sagnol qui a été bienveillant envers moi. Tous les autres coaches que j’ai pu avoir. Parce qu’ils ont senti cette volonté, malgré tout, quelles que soient les situations… Quand on est joueur, on est très axé sur notre carrière, c’est nous nous nous… J’ai eu cette discussion il n’y a pas longtemps avec un ancien de mes formateurs, et en face de toi il y a un entraineur et un staff qui a une vision plus globale, plus générale. Pouvoir comprendre ça quand tu es joueur, ce n’est pas toujours évident. Quand vous faites une semaine de travail et que vous avez tout donné, si vous ne jouez pas, vous n’êtes pas content… Mais maintenant, à partir du moment où le tableau est retourné et que vous voyez que vous n’êtes pas dans l’équipe, il faut l’intégrer et avoir en tête que le coach a une vision globale. Il essaye de faire au mieux pour l’équipe et c’est à vous de remettre le bleu de chauffe la semaine suivante pour repartir au combat. Le football est une formidable école de vie. On rencontre beaucoup de personnes qui vous apportent ».

    Retranscription Girondins4Ever