Pas d’interdiction de déplacement pour Rodez (Bordeaux, ce n’est donc pas encore Medellín ?)
Depuis la dernière journée de championnat de la saison dernière, l’on veut nous faire croire que se déplacer à Bordeaux est un traquenard en dehors du rectangle vert, que les supporters sont des hooligans, qu’il règne une insécurité permanente, et qu’à tout moment des actes de violences immondes peuvent survenir…
Ce fut d’abord le cas dès hier, lors que via la presse locale, les supporters du Rodez Aveyron Football ont eu des mots complètement disproportionnées. Pour rappel, auprès de Centre Presse, ceux-ci déclaraient que se déplacer à Bordeaux était « trop dangereux », que leur vie pourrait être « mise en péril », ajoutant gratuitement et sans aucune retenue qu’il suffit d’« un imbécile pour mettre le feu »… Rien que ça.
Puis, la seconde lame est arrivée par l’intermédiaire de Lucas Buades, qui, même s’il insista sur le fait qu’il voulait jouer ce match, l’on sent dans ses propos que la décision n’a pas encore été prise de manière collégiale, avec sa direction. Comme si on était suffisamment cons pour s’enfoncer encore plus dans les bas-fonds de notre championnat, d’être ridicules une seconde fois, et de se voir attribuer des matches à huis-clos… Pour Rodez. Allons, un peu de sérieux.
Cet après-midi, Centre Presse Aveyron assure que finalement, les autorités ont fait savoir que Bordeaux n’était pas Medellín. En effet, la Préfecture de Gironde ne prendra visiblement pas d’arrêté concernant le déplacement des supporters ruthénois, selon le RAF. Et vous savez quoi ? « aucun arrêté ou dispositif de sécurité particulier n’a été pris » concernant cette rencontre, avec même un dispositif de sécurité dit classique pour cette occasion. 80 supporters de Rodez sont attendus dans le parcage.
Du caviar et du champagne ne sont pas prévus non plus, m’enfin vous pouvez être sereins. On n’a strictement… rien contre vous.