Albert Riera : « Je n’accepte pas un carton rouge si ce n’est pas sur une action de jeu. J’espère que ce sera la dernière fois, sinon ils savent déjà à quoi s’attendre »
En conférence de presse, le coach des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, a été interpellé sur le fait qu’au vu de a qualité du terrain de Bastia, les bordelais devront faire le moins d’erreurs possibles cette fois…
« Le football est un sport d’erreurs. Si tu ne fais pas d’erreurs, les matches finissent à 0-0. Il y a des erreurs, et tu dois provoquer les erreurs. Si tu m’assures qu’à chaque fois qu’on envoie des ballons hauts ils seront à nous, on va jouer comme ça, je te le promets… Lors de ma formation de coach, il y avait une question qui était ‘qu’est-ce que c’est pour toi, bien jouer au foot ?’. Pour certains c’est faire 200 passes, d’autres dribbler, d’autres ne pas faire de passes en arrière, d’autres un ballon long suivi d’une frappe et d’un but… Nous, on se prépare toute la semaine, on fait tout toute la semaine, toutes les passes avec le risque, tous les dribbles avec le risque… Pour quelle finalité ? Gagner. On parlait de rivalité lors du dernier match, mais la plus belle chose, c’est de gagner, pas de frapper quelqu’un comme ce qui s’est passé avec Alberth Elis… ».
Il revint spécifiquement sur l’attaquant international hondurien, et accentua sur la notion d’erreur.
« Je n’étais pas content, il le sait. Je n’accepte pas un carton rouge si ce n’est pas sur une action de jeu. Je n’aime pas ça. Et le groupe le sait. J’espère que ce sera la dernière fois. Si ce n’était pas la dernière fois, ils savent déjà à quoi s’attendre. On se concentre sur le jeu, le plus important est de gagner. Oui, il faut faire le moins d’erreurs possibles, mais il faut provoquer les erreurs de l’adversaire. Mais c’est vrai que si on fait des erreurs, il faut essayer de les faire du côté de l’adversaire, et c’est pour ça que j’aime jouer en 70-30, plutôt que de jouer sur notre moitié de terrain. Si tu fais des erreurs dans la partie adverse, tu as moins de chance que l’adversaire fasse la différence, parce qu’ils ont encore 60 mètres pour arriver à notre but… Aux défenseurs, je ne leur demande jamais de dribbler, mais d’être en position pour chercher l’homme libre. C’est ce qu’on travaille ».