Pour Sportklub, l’entraineur des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, a donné ses premières impression sur un attaquant qu’il a bien connu en Slovénie la saison dernière, à savoir Žan Vipotnik dans votre équipe.

« Je dois souligner qu’il ne me considère pas comme un entraîneur espagnol, mais comme un slovène. C’est tout à fait normal, bien sûr, nous nous connaissons, même si nous avons joué dans des équipes opposées l’année dernière. Je ne peux que dire le meilleur de lui. C’est un travailleur très assidu, il investit beaucoup d’énergie dans la formation. Mais il doit apprendre le français, il va devoir s’adapter à ça ».

Seulement, sur les qualités footballistiques, il n’y a pas de problème.

« C’est avant tout un attaquant hors pair. Euh, il a cette sensation que nous, les entraîneurs, recherchons. Je dis toujours qu’un attaquant peut rater un but, mais ce sentiment pour un but, pour ces moments de football, qu’il se trouve dans la bonne situation ou la bonne opportunité, et soit il l’a, soit il ne l’a pas. J’ai remarqué quelque chose de similaire chez Admir Bristić à Olimpija. Ce désir, cette faim d’atteindre des objectifs. Lorsque vous avez tellement faim de marquer, le ballon viendra à vous. S’il ne vient pas, c’est la responsabilité de l’entraîneur et des coéquipiers de l’équipe nationale. J’adore ce profil d’attaquants ».

Le coach bordelais donne également, avec une comparaison, une idée de la manière dont il veut utiliser l’international slovène.

« J’utilise souvent ici l’exemple de Steven Gerrard et Fernando Torres. Au début de sa carrière à Liverpool, lorsque Torres venait chercher le ballon au fond de la ligne, Steven lui a dit de ne pas lui passer de ballons. Il lui a dit de chercher de la profondeur avec sa vitesse et la passe arriverait. C’était sa responsabilité. Et les buts sont arrivés. « Vipi » a cette sensation en lui et est sûr de marquer beaucoup de buts. C’est l’attaquant que je veux. C’est pour cela qu’il joue et continuera à jouer dans mon équipe car il a les bonnes caractéristiques ».