C’était le Président de l’ACFC, Patrick Triaud, qui avait tendu la perche deux jours avant la rencontre. “Je suis, entre guillemets, maître chez moi et eux chez eux. On n’a pas parlé de ça. Mais dans l’idée aussi, quand vous recevez les Girondins il y a bien sûr le côté image mais il y a aussi tout ce qui va avec. Et aujourd’hui nous avons anticipé des frais de sécurité très importants. Cela coûte un bras tout ça quand il faut parquer les supporteurs. Il y a un cahier des charges qui est strict, il faut qu’ils soient encadrés par les forces de l’ordre. C’est tout ça qui coûte cher. On n’a pas parlé de ça avec eux et on verra s’ils restent dans la tradition ou pas. Ce sera à eux de décider”.

Car oui, en Coupe de France, la règle est un juste partage de l’excédent, quand il y en a un. C’est inscrit à l’annexe 4, point VI du règlement officiel de la saison 2021-2022, pensé par la FFF qui organise le format. Cela indique que « l’excédent de recettes est réparti entre les deux clubs du match ». Alors, les Girondins de Bordeaux ont-il laissé la recette à Angoulême ?

Comme le veut la tradition, le “gros” en effet laissé à l’ACFC la part de recette qui lui revenait. Pour Charente Libre, Pierre-Emmanuel Allard, directeur sportif de l’ACFC, a tenu à remercier les Girondins.

« Nous les remercions grandement, car malgré la coutume du gros envers le petit, ceci n’est pas une obligation. Ce n’est pas un dû, c’est un réel cadeau on quand on reçoit il faut savoir remercier. Cela va nous permettre d’encaisser la haute charge du coût de la sécurité que nous avons dû déployer pour assurer un bel événement sportif sur notre département. »

Le média précise qu’en 2018, l’AJ Auxerre n’avait pas laissé sa part de recette à l’ACFC après le 7ème tour remporté par Angoulême (1-0).