Albert Riera : “La dernière chose qu’on peut encore améliorer c’est le rythme de jeu”

    Avant la rencontre entre les Girondins de Bordeaux et le SCO Angers comptant pour la 22ème journée de Ligue 2, Albert Riera, entraîneur bordelais, s’est exprimé lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match.

    “S’il y a une explication sur le fait qu’on n’ait battu aucune équipe du top 8 ? Non. Vous savez, j’apporte les papiers des stats avec moi, parce que j’adore les chiffres. C’est une stat que je n’avais pas. Je ne crois pas aux coïncidences, peut-être qu’on va changer ça à partir de lundi en gagnant contre Angers. Bien sûr que ça veut dire une chose très claire, les équipes qui sont dans ce top, sont des bonnes équipes. Si mon équipe est à son meilleur moment de la saison ? Je sens l’équipe très bien. Quand on parle de progrès, j’aimerai bien parler du pressing sans ballon. Quand je suis arrivé, j’avais dit que si c’était possible de faire 70 et 30, plutôt que 60 et 40% en possession. Maintenant on arrive à une moyenne de 63-64% de possession. Pourquoi avoir le ballon ? Parce que si tu as le ballon, l’adversaire ne l’a pas, ça c’est la raison la plus importante. Mais sans ballon, on est une équipe qui fait les choses bien. Pas contre Valenciennes mais sur le match de Nice, dans les 20-25 dernières minutes, Nice ne pouvait pas sortir. On parle d’une des équipes qui joue le mieux au ballon de l’arrière vers l’avant, qui est deuxième de Ligue 1. Ils n’avaient pas la possibilité de jouer de façon confortable. Ils ont fait beaucoup de dégagements de ballons parce qu’on a bien pressé. Et contre Valenciennes c’était zéro, ça jouait du gardien au défenseur central, puis au latéral et ça dégageait le ballon. C’est aussi parce qu’il y a la qualité de l’autre équipe. Mais sur le pressing je suis très content alors qu’on parle d’une équipe sans ballon qui a fait les choses bien. Et avec ballon, on a beaucoup amélioré les positions, les relations entre les joueurs. A qui je dois passer le ballon, ce n’est pas seulement le fait de faire une passe au joueur le plus près. C’est aussi le troisième homme, et ça on le travaille aussi. On s’est beaucoup amélioré par rapport à ça. La dernière chose qu’on peut encore améliorer c’est le rythme de jeu. Pour moi en première mi-temps on manquait encore de rythme dans le jeu, mais on peut encore le travailler. On va améliorer le rythme de jeu, pour arriver le plus vite possible dans le dernier quart.”

    Retranscription Girondins4Ever