Enzo Djebali (scout) revient sur la fois où le Stade de Reims voulait Harisson Marcelin
Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Enzo Djebali, ancien recruteur du Stade de Reims et actuel scout pour le FC Dallas, est revenu sur la période rémoise. Harisson Marcelin et Wout Faes étaient sur sa short-list pour rejoindre le club. C’était pour remplacer Axel Disasi, parti à Monaco. Au final ils avaient pris le belge, aujourd’hui à Leicester, tandis que Harisson est à Bordeaux en Ligue 2. L’évidence était Marcelin à l’époque.
« C’est vrai, mais il y a eu un autre facteur qui a rendu les choses plus évidentes, c’est qu’en fait, pendant que Jean Marcelin continuait de performer avec Auxerre, la cote du joueur français, prospect français, a fait que c’étaient des tarifs qui commençaient à être plus atteignables pour le Stade de Reims. C’est aussi simple que cela. Et à partir de ce moment-là, il y a aussi cette pondération, ce jugement, où il faut se dire quel risque pour quel coût. Et à un moment donné, le choix de Wout Faes par rapport au risque et par rapport au fait que les conditions étaient « parfaites » parce qu’on pouvait continuer de prêter Wout Faes à Ostende pour qu’il continue d’engranger des matchs professionnels avec Ostende. Pendant ce temps, donc c’était en hiver, Axel Disasi continuait à performer à Reims. Donc c’était un relais qui était idoine. Alors que Marcelin avait beaucoup de sollicitations, il faisait une très bonne saison à l’époque avec Auxerre. Et donc, il a dû signer à Monaco pour un montant à deux chiffres qui n’était à l’époque, absolument pas possible pour le Stade de Reims. Après voilà, pour Jean Marcelin, il a dû récupérer de plusieurs graves blessures et donc, il n’a pas pu s’imposer à Monaco comme sa saison de Ligue 2 l’augurait. »
Retranscription Girondins4Ever
Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.