Quelle serait la stratégie de Fenway Sports Group avec les Girondins de Bordeaux ? En faire un club satellite ?

    Désormais, l’on sait que des négociations existent pour le rachat des Girondins de Bordeaux, avec le Fenway Sports Group. Mais quelle est la stratégie de ce groupe spécialisé dans le sport, et qui détient Liverpool ?

    En janvier dernier, alors que l’ancien directeur sportif de Liverpool, Michael Edwards, était de retour aux affaires, l’ambition qui a été brandie par le Fenway Sports Group a été d’enrichir leur portefeuille avec d’autres clubs afin de créer une structure permettant de “faciliter le recrutement et l’échange de joueurs”. D’ailleurs, à ce sujet et pour l’anecdote, des rumeurs de rachat du Toulouse FC, détenu par RedBird Capital, avaient circulé à ce sujet en mars dernier.

    Pour l’Echo de Liverpool, en avril dernier, Jordan Gardner, consultant américain en stratégie d’investissement pour Twenty First Group, et ancien propriétaire de l’équipe danoise Helsingor et investisseur dans des clubs tels que Dundalk et Swansea City, avait expliqué les avantages potentiels de l’acquisition d’un club sur le marché français.

    « Les différents marchés ont des avantages différents. La France est un vivier de talents du football et la raison en est qu’évidemment, il y a beaucoup de joueurs africains qui passent par la France et ils se développent vraiment dans ce genre de système français. Il existe également un système de football de jeunes français très fort, qui affine et développe les talents qui sont déjà là. Les footballeurs ‘sophistiqués’ comme Michael Edwards se disent probablement : ‘Nous voulons pouvoir contrôler le développement de ce joueur’. S’ils l’envoient dans un club de League One ou de Championship, ils peuvent en quelque sorte contrôler le club dans lequel il va aller, mais ils ne peuvent pas contrôler le style de jeu, l’aspect performance du joueur dans cet environnement, le niveau de jeu. Alors que s’ils les envoient dans un club qui leur appartient dans le cadre d’un système de gestion, ils peuvent vraisemblablement jouer un football à la Liverpool, ils peuvent les contrôler. Ils embauchent l’entraîneur, ils embauchent le physio. Je pense que le fait d’avoir plus de contrôle sur le développement des joueurs mènera à terme à de meilleurs résultats pour ces joueurs. Je pense que c’est ce qui les rend particulièrement attractifs. »

    Pour l’entraineur en place, il y a déjà Albert Riera, un ancien de la maison des Reds, et qui a laissé, comme partout où il est passé, une belle image à Liverpool.

    Photo : Simon Bellis / Spi / Icon Sport – Photo by Icon Sport