Daniel Riolo : “Attention, ce n’est pas fait du tout !”

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    Sur RMC, Daniel Riolo est revenu sur les négociations quant au rachat des Girondins de Bordeaux par le Fenway Sports Group, qui détient notamment le club de Liverpool.

    « Le déficit de 40 millions, on le savait. Je complète ce que j’ai dit la veille, parce qu’aujourd’hui, beaucoup de gens se sont excités… Ce que j’ai dit, c’est que Bordeaux risquait la rétrogradation, et c’est arrivé. L’oseille, les fameux 40-45 millions, Gérard Lopez ne les a jamais eus. Résultat, il ne les a pas présentés à la DNCG, car il ne les a pas. Et il est arrivé avec une négo qui traine de pas mal de temps, le fonds avec les mecs qui ont Liverpool, pour être en gros une sorte de club satellite, et mettre ça dans la Galaxie, le truc en multipropriétés. Mais attention, ce n’est pas fait du tout ! Il y a des contacts qui sont sérieux, oui, mais sauf que les anglais, pendant les quinze jours, ils veulent mettre le nez dans les comptes. Ils commencent à se rendre compte qu’il n’y a pas de droits télé, et ça ce n’était pas prévu. Ils se rendent compte qu’il y a des trous dans la caisse plus importants que prévus. Et ils ne savent pas quoi faire de Gérard Lopez, parce lui, il veut rester. Il faut donc qu’il réussisse à convaincre les mecs de venir réellement alors qu’il n’y a pas de droits télé pour l’instant, il faudrait que cela bouge dans les 15 jours car sinon les anglais ne viendront jamais… Il faut donc convaincre les mecs qu’il faut mettre un peu plus d’argent, et qu’ils ne nomment pas un mec à eux, mais qu’ils le gardent au club. Et ça, ce n’est pas gagné… Peut-être que dans un premier temps, il restera, mais j’espère qu’ensuite pour Bordeaux, ils le débarqueront… Mais la négo n’est pas faite du tout. Les gens se sont beaucoup excités aujourd’hui… Je ne dis pas que ça ne va pas se faire, mais on n’en est pas non plus tout proches. Bref, c’est juste pour faire un club satellite ».

    Puis, le consultant expliqua que les Girondins avaient les faveurs de la DNCG.

    « Le destin de Bordeaux, il faut le dire aussi… Bordeaux a de très bonnes relations à la DNCG, et c’est ce qui sauve le club depuis très longtemps. N’importe quel autre club serait aujourd’hui à la rue complet, dans le caniveau. Ils peuvent s’estimer vraiment heureux d’être un club un peu historique, qui a au conseil d’administration un mec qui a bossé à Bordeaux. Jean-Marc Mickeler (président de la DNCG, ndlr) a des relations plutôt cordiales avec Gérard Lopez… C’est ça qui sauve le club. Parce que s’ils étaient traités comme n’importe quel club, cela ferait bien longtemps qu’ils auraient été dégagés ».

    Retranscription Girondins4Ever