Guillaume Hoarau : « J’en veux aux clubs, qui savent bien qu’on ne jouera pas éternellement, mais qui ne proposent pas d’accompagnement »
Sur le sujet de l’après carrière et de la « petite mort du footballeur », l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Guillaume Hoarau, a évoqué le fait que les footballeurs n’étaient pas forcément accompagnés une fois que leur carrière se terminaient. Pour l’ancien bordelais, il s’agit quoi qu’il arrive d’un choc.
« Ceux qui vous disent que ça n’a pas été dur pour eux au moment d’arrêter vous mentent […] Vous arrêtez l’école à 16, 17 ans et vous commencez à gagner beaucoup d’argent, sans vous soucier du reste et de l’après. J’en veux aux clubs, qui savent bien qu’on ne jouera pas éternellement, mais qui ne proposent pas d’accompagnement ».
Lui avait d’autres passions dans la vie comme la musique, ce qui lui a forcément donné d’autres perspectives. Mais à l’arrêt d’une carrière, les occupations et la vie au jour le jour ne sont plus les mêmes. Ainsi, il avait d’abord pris un poste à la mairie à La Réunion, pour toujours être occupé. S’il a été consultant pour la télé suisse il y a quelques mois, il lui reste encore la musique, qui est comme le football une passion.
« Un producteur m’a proposé de faire de moi une star du rap, mais ça ne m’intéresse pas. Je n’ai pas forcément envie de me lancer dans une tournée, de faire de la promo. Je veux faire de la musique pour le plaisir, quelque chose qui me ressemble Mais qui sait, je deviendrai peut-être un jour le nouveau Yannick Noah ? ».