Patrice Lair, l’ex-entraineur de la section féminine des Girondins de Bordeaux, s’est engagé en faveur de Châteauroux dans un rôle d’entraineur principal. Il s’est d’abord exprimé sur la situation de son ancien club, le FCGB, en espérant qu’il s’en sorte et voit de meilleurs jours arriver.

« Bordeaux a de gros soucis actuellement. J’espère qu’ils vont s’en tirer. Mais je ne pense qu’à Châteauroux désormais. C’est magnifique ce qu’a fait Benjamin (Gufflet) en sauvant le club. Il a des structures formidables et une histoire. La Berri c’est un nom, un patrimoine français du foot ».

Pour La Nouvelle République, l’ancien coach bordelais, qui aura comme adjoint Jaroslav Plasil en National, s’est projeté sur la saison à venir. Il aura peu de moyens, mais l’ambition est tout de même élevée.

« Le club aurait pu être mort, c’est déjà extraordinaire de se retrouver ici. Et les garçons sont tops. J’ai senti leur adhésion, il y a eu des efforts. Pour l’instant, je prends mes marques et je regarde les besoins qu’il nous faut. Et je prendrai mon temps, si on va trop vite, on va faire des erreurs. Et on sait qu’on n’a pas de grande marge de manœuvre financière, il ne faudra pas se tromper dans le recrutement. Les départs d’Antoine Mille et de Tony Njiké sont des grosses pertes, typiquement le genre de profils indispensables en National, fiables et qui savent tenir le ballon. Je connais des gens pour avoir travaillé longtemps en Ligue 2, il y a des possibilités. On va mettre les choses en place intelligemment. Il ne faut pas s’affoler, il y a encore du monde sur le marché ».

Bonne saison aux deux anciens bordelais !