Une autre raison évoquée par Pierre Hurmic concernant le non-rachat des Girondins par le Fenwey Sports Group
Il y a quelques jours désormais, nous apprenions brutalement par deux communiqués, un pour chacune des parties, que le Fenwey Sports Group abandonnait l’idée de racheter le Football Club des Girondins de Bordeaux, alors pourtant que l’on disait les négociations très bien engagées.
Le FCGB, dans son communiqué, évoquait notamment deux arguments. Tout d’abord « le coût important du stade dans les années à venir ». Car oui, celui-ci est d’environ 4 millions d’euros annuels, mais il y a des retards de paiement de la part du Club de 15 millions d’euros (notamment la période Covid). Ces retards ont été lissés pour les années à venir afin d’aider le FCGB, portant le loyer annuel à désormais 4.7 millions d’euros. C’est ce chiffre et cette dette qui a fait tiquer le FSG, en plus certainement de la forme du financement du stade, à savoir le PPP. Pierre Hurmic a confirmé aujourd’hui qu’il s’agissait « d’un des éléments mis sur la table » par le groupe pour justifier son retour en arrière.
Le deuxième point était l’incertitude concernant le football français et surtout les droits TV, mais cela n’a pas été évoqué par le maire. Il faut dire que le groupe propriétaire de Liverpool n’a pas attendu l’accord passé il y a quelques jours par la Ligue avec DAZN et beIN Sports pour se mettre au courant de l’actualité du foot français…
En revanche, Pierre Hurmic a mis un autre argument sur la table auprès de Sud Ouest, celui des charges concernant un club évoluant désormais en deuxième division française, sous-entendant qu’il vivait encore, structurellement, comme un club d’une division au-dessus.
« Au-delà du coût du stade, le montant de l’investissement est apparu comme dissuasif. Ils ont trouvé des charges fixes trop lourdes pour un club qui évolue en deuxième division ».