Nicolas Vilas : “Un club comme Bordeaux, historique, qu’il puisse disparaître dans quelques jours… C’est fou de se dire ça quand même”

    Dans L’After Foot sur RMC, Nicolas Vilas, journaliste, s’est exprimé suite à la situation des Girondins de Bordeaux, au bord de tomber bien bas. Gérard Lopez a évoqué lors d’une interview pour l’AFP, trois scénarios possibles. Trouver un partenaire de dernière minute, la disparition du club ou passer par les divisions inférieures pour reconstruire, à l’image de Strasbourg ou Bastia il y a quelques années.

    Quand il explique qu’il y a une solution miracle mais qui paraît peu probable en cinq jours, c’est de trouver un repreneur… Il prend l’exemple de Fenway Sports avec qui il était en négo, ceux qui détiennent notamment le Liverpool FC, et qui s’étaient retirés. Et là il réexplique ce qui avait été indiqué dans le communiqué, à savoir le fait qu’il y ait tout ce marasme autour des droits télé, la location du stade, et que ça les avait fait fuir Fenway. Comment il a laissé le LOSC ? Mouscron aussi, Boavista bientôt… On avait expliqué il y a quelques jours, je prends l’exemple du Boavista, mais quand il rachète les clubs, il y a déjà un gros passif qui est là. Le truc c’est que quand tu rachètes un club avec une dette, t’es censé l’assumer derrière. Tu ne peux pas dire ‘Quand je suis arrivé j’ai un trou…’ Oui mais quand tu l’as repris, tu savais qu’il y avait ce trou-là. Si c’est terminé ? Oui, s’il y a liquidation et disparition du club. Mais il y a toujours la possibilité de repartir dans les divisions inférieures. C’est ce qu’explique Gérard Lopez. C’est vrai que c’est quand même fou de se dire qu’une ville aussi dynamique, avec autant de moyens que Bordeaux, aussi forte, aussi puissante en termes de rayonnement, d’image, d’activité économique, sociale… Un club comme Bordeaux, historique, qu’il puisse disparaître dans quelques jours… C’est fou de se dire ça quand même. J’ai l’impression d’être un an en arrière, avec la situation de Sochaux. On avait eu cet appel d’un supporter pris par l’émotion, pris aux tripes.” 

    Retranscription Girondins4Ever