Marouane Chamakh évoque ses différents entraîneurs lors de sa carrière

    Lors d’une interview sur YouTube, Marouane Chamakh, ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, est revenu sur les différents entraîneurs qu’il a eu tout au long de sa carrière.

    « Aux côtés de quel entraîneur j’ai appris le plus ? Je ne peux pas rester sur un coach parce que j’ai eu tellement de bons coachs avec qui j’ai eu une bonne affinité, un respect mutuel. Je suis même obligé de retenir les premiers. Elie Baup, c’est lui qui m’a lancé. Michel Pavon est venu et m’a mis pour la première fois titulaire. Je suis redevable envers lui. J’ai appris la rigueur avec Ricardo. J’ai adoré le duo Laurent Blanc – Gasset. Je ne parle même pas d’Arsène Wenger avec qui j’ai beaucoup appris. J’ai eu un respect mutuel. Je n’en retiendrais pas forcément un. Arsène, les entraînements c’était exceptionnel. Je ne peux pas en sortir un donc c’est global. »

    Puis il a évoqué Badou Zaki, l’entraîneur qui l’a lancé en sélection A du Maroc : 

    « Ma réaction quand il m’a appelé ? J’ai bouilli de l’intérieur. C’est quelque chose auquel je m’attendais un peu parce que j’étais en Équipe de France à cette période-là et je recevais des convocations pour aller avec l’équipe Olympique du Maroc. Avec les Girondins, c’était un peu plus compliqué. Je sentais que c’était un peu plus dur d’aller avec le Maroc plutôt qu’avec la France. J’étais un peu déçu parce que dans ma tête j’étais prêt pour le Maroc. Je jouais en Equipe de France mais j’étais prêt parce que le déclic était la Coupe du Monde 98. A partir de là, j’avais 13-14 ans et pour moi, si j’étais amené à devenir pro, la question ne se posait même pas. Elle se posait un peu plus quand l’Equipe de France est arrivée. Je me suis dit qu’il fallait bien jouer. A l’époque, mon agent me dit ‘tu vas recevoir une convocation des A du Maroc’ donc j’étais un peu prévenu. Je m’y étais préparé. Je l’ai accepté direct parce que c’était un rêve qui se réalisait d’intégrer l’équipe du Maroc A. Puis Badou Zaki m’a laissé et m’a donné cette chance parce que ça n’a pas été facile. Il y avait déjà des joueurs  donc faire venir un jeune, bousculer et casser les codes qu’il y avait… Il en a d’ailleurs payé le prix fort. On a eu des critiques avant la CAN 2004. Donc ça a payé pour lui, ça a payé pour moi qui n’ai pas regretté mon choix. Je lui dois tout à Badou Zaki parce qu’il a pris ce risque-là. Ce n’était pas facile donc hamdoullah. »

    Retranscription Girondins4Ever