Hervé Penot : “On n’a même pas la certitude qu’ils peuvent être en National 1, c’est la première chose. Mais aujourd’hui, vu les faits avérés qu’on voit, on est obligés de craindre le pire”

    Dans L’Equipe du Soir, Hervé Penot, journaliste et consultant, s’est exprimé sur la situation des Girondins de Bordeaux, qui évolueront à minima en National pour cette saison 2024/2025. Le club a accepté la décision de la DNCG.

    Faut-il craindre le pire pour Bordeaux ? Ce qu’il aurait fallu déjà définir c’est le pire, c’est quoi ? Cela pourrait être encore pire que ce que c’est aujourd’hui, mais déjà c’est un désastre. Le pire, tu peux le craindre de fait parce qu’il est déjà là. Peut-être qu’ils remonteront, parce qu’on peut toujours estimer que finalement, comme c’est Bordeaux on va trouver de l’argent, on va trouver quelque chose qui à un moment, permettra de relancer le club. Mais aujourd’hui on est au bas du bas. Déjà, ils peuvent descendre plus bas, ça on n’en sait rien. On n’a même pas la certitude qu’ils peuvent être en National 1, c’est la première chose. Mais aujourd’hui, vu les faits avérés qu’on voit, on est obligés de craindre le pire pour ce club-là. Pourtant, avec le bassin qu’il peut y avoir, à un moment donné ils avaient cherché des gens qui avaient un peu d’argent dans le vin, des choses comme ça, pour essayer de relancer le club. Ils n’ont jamais pu. Peut-être que quelqu’un viendra, peut-être qu’un investisseur chinois, américain, anglais… sait-on jamais, c’est une possibilité. Mais puisqu’il faut se baser sur ce qu’on voit aujourd’hui, oui le pire est à craindre.”

    La Chaine L’Equipe

    Retranscription Girondins4Ever