Bruno Fievet : « Pierre Hurmic a demandé un changement de gouvernance. Lui et moi sommes en phase et nous avons échangé sur le sujet »
Il était l’un des potentiels repreneurs il y a maintenant trois ans des Girondins de Bordeaux, au moment où King Street abandonnait le Club et même avant, présentant son projet plusieurs mois auparavant, basé, entre autres, sur les valeurs de la région, l’identité et la formation. Depuis quelques mois maintenant, Bruno Fievet, est discret. Il s’est exprimé dans la dernière ligne droite avant le rendez-vous de mardi au Tribunal de Commerce.
« Vous êtes très nombreux à me demander de reprendre les Girondins. Merci pour votre confiance en mes idées. Je n’ai pas souhaité prendre la parole car l’important c’est le club et j’attendais de voir pour ne pas parler dans le vide comme beaucoup le font. Nous traversons la pire période de l’histoire du club mais ça ne sert à rien de commenter. La seule question est l’avenir, avec qui pour incarner le projet du renouveau, et quel projet sportif, financier et humain. Le chantier est abyssal. Ce qui est sûr c’est qu’il faut du changement. Pierre Hurmic a demandé un changement de gouvernance. Lui et moi sommes en phase et nous avons échangé sur le sujet. Mais il faut bien plus que ça. Les 6 prochains jours seront décisifs pour l’avenir du club et il faut la mobilisation de tous derrière un projet identitaire comme je l’ai toujours soutenu. J’ai encaissé beaucoup de coups il y a trois ans mais force est de constater que j’avais raison. Mais je ne suis pas seul à avoir vu juste. Alors battons nous pour l’avenir car le passé ne se réécrit pas ».
Pourtant, Bruno Fievet y a cru au départ, ou du moins s’est investi dans ce qui lui a été proposé, à savoir un rôle au « Comité 1881 ». Malheureusement, les résultats sportifs n’étant pas au rendez-vous, et malgré la volonté de la quasi totalité de ses membres, le Comité n’a pu réellement agir, ne bénéficiant pas de la marge de manœuvre du Club.