Et maintenant, c’est quoi la suite pour les Girondins ?
Vous êtes nombreux à vous demander quelle est la suite pour les Girondins de Bordeaux. Une chose est sûre, ce club qui est professionnel depuis 1937, n’a désormais plus ce statut. Il ne peut donc plus offrir de contrat professionnel à ses (futurs) joueurs, n’a plus de centre de formation, et n’a plus de joueurs sous contrat. Cette décision prise par Gérard Lopez a été motivée par la possibilité, en faisant cela, de libérer le club de tous ses contrats professionnels, ainsi que tous les contrats du centre de formation. Il ne reste « que » l’administratif sous contrat avec le FCGB, mais nul doute qu’un nouveau plan social est prévu, et aura lieu prochainement.
Le Tribunal de Commerce
C’est mardi, et Bordeaux est placé sous la protection du Tribunal de Commerce pour solliciter l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire, dans le but de geler les dettes estimées à 90 millions d’euros. Si le redressement judiciaire est décrété, les Girondins passeront à l’étape suivante. Si la liquidation judiciaire est décrétée, ce sera la fin du Club. Gérard Lopez devra donc prouver qu’il est en mesure de continuer l’activité.
Tentative de rester en National 1
Via le règlement dont nous vous parlons depuis quelques jours, le Club devrait tenter de faire-valoir sa position en National, malgré le redressement judiciaire. Dans le même temps, Bordeaux devra présenter un budget viable pour le National 1. Nous serons à un peu moins de quinze jours du début du championnat le 16 août, sans joueurs sous contrat, sans staff technique… A moins que le plan A est vraiment de démarrer en National 2 ?!
Si refus, direction le National 2
Si les instances refusent de maintenir les Girondins de Bordeaux en N1, Bordeaux sera donc rétrogradé logiquement en National 2. Ainsi, le Club au Scapulaire devra une fois encore repasser devant la DNCG pour présenter un budget pour cette division, qui devra une fois encore être validé.
Dans tous les cas, sauf vente, Gérard Lopez garde la main et reste à la tête du Club. Rappelons que via son entourage, il annonça ne pas vouloir vendre le club, et n’accepter qu’un pool d’investisseurs locaux, tout en restant majoritaire.