Alberth Elis : « Le médecin m’a dit que j’étais le premier joueur en Europe à subir cette opération, et a ajouté : ‘Nous pensions que tu resterais là pendant des années' »

    Dans la presse uruguayenne et Diez, l’attaquant des Girondins de Bordeaux, Alberth Elis, a confié qu’il était heureux d’être aujourd’hui avec ses parents, bien vivant, à profiter des siens, après ce qui lui est arrivé il y a quatre mois maintenant.

    « Maintenant, je suis à San Juan avec mon père, ma famille, ma fille, j’en profite au maximum, j’ai réalisé que c’est la chose la plus importante, parce que si Dieu dit que tu dois partir demain, je partira sereinement. La première chose que j’ai vue, c’est mon père quand je me suis réveillé du coma, ils pensaient que j’allais les reconnaître, la première chose que j’ai faite a été d’ouvrir les mains pour leur faire un câlin ».

    Puis il parla aussi du côté médical, lui qui se dit aujourd’hui à 100%, et ce que les médecins prédisaient pour lui après ce qui lui est arrivé au crâne en février dernier.

    « Le médecin a demandé à mon père et à ma mère où nous vivions, que si nous vivions au deuxième étage, car ce serait mieux si nous déménagions au premier étage, car quand je reviendrais, je n’allais pas le faire en marchant, je ne l’ai pas fait. Je ne sais pas si j’allais revenir comme un légume, merci mon Dieu, je l’ai fait en courant la première fois que je suis monté. Le médecin m’a dit que j’étais le premier joueur en Europe à subir cette opération. C’est moi qui ai été choisi, pourquoi ? Au final, je suis reconnaissant, cela m’a changé, j’ai Dieu dans mon cœur, je suis heureux. Le médecin m’a dit : ‘Nous pensions que tu resterais là pendant des années’. Automatiquement, selon eux, je n’allais plus jouer au football. J’espère que je serai à nouveau le même, après deux mois j’étais pratiquement à 100%. Le plus important c’est d’avoir Dieu dans son cœur. »