Albert Riera : « Dans le football, on mange parfois du caviar, et parfois du salami »
Comme vous le savez certainement, en quittant les Girondins de Bordeaux, sans réclamer sa dernière année de contrat, Albert Riera a rejoint son ancien club, Celje. Seulement, pour son premier match, qui avait lieu deux jours après son retour, l’ancien coach bordelais a été défaite, en qualification pour la Ligue des Champions, sur le score de 5-0. Depuis, comme il sait si bien le faire, s’occupe de son groupe et de son équipe avec, entre autres, de la communication et des effets d’annonce.
« Le staff et les joueurs se concentrent uniquement sur le travail sur le terrain. Pour l’instant, tout va bien, mais nous avons encore des réserves. L’effectif est relativement petit, les cartons et les blessures surviennent dans un long championnat, nous avons donc absolument besoin de renforts. Je suis Je suis heureux que nous ayons joué trois bons matches. Aujourd’hui, c’est le moment de la joie, demain nous commençons à préparer Maribor […] Concernant ce match à Bratislava (5-0), je félicite Mura, mais je dois penser à mon équipe. Nous avons tout mal fait. Tout mal ! Avec et sans le ballon. C’est comme ça qu’on n’a aucune chance de gagner. Si j’avais eu onze remplacements, j’aurais changé toute l’équipe. Je l’ai dit à l’équipe après la première mi-temps ».
Reversés en Ligue Europa, ils accueilleront jeudi les Irlandais de Samrock Rovers, pour l’aller du troisième tour de qualification de la Ligue Europa.
« Nous avons besoin d’une grande remise à zéro. Nous le ferons ensemble, en interne. Il est temps que chacun prenne ses responsabilités. Tout le monde doit savoir quoi faire. Je sais ce qui ne va pas. Mais je n’en parlerai pas publiquement, c’est une affaire interne que j’aborderai avec les joueurs et au sein du club. J’ai immédiatement identifié quel était le problème. Maintenant, je dois l’accepter. Dans le football, on mange parfois du caviar, et parfois du salami. En ce moment, nous allons manger du salami, travailler dur et résoudre des problèmes. Les joueurs ont besoin d’un grand « reset » si nous voulons progresser. C’est pour cela que je suis ici, je n’ai pas peur du défi. Dans le football, c’est la façon dont on termine qui est importante, pas la façon dont on commence. Nous avons beaucoup de travail devant nous. Je suis ici pour obtenir des résultats, pas pour me faire des amis. Je suis ici pour gagner. Je devrai prendre des décisions difficiles qui ne plairont pas aux joueurs, mais je le répète, je suis ici pour gagner. C’est le moment de prendre des décisions difficiles, mais c’est mon travail ».