Les raisons qui ont conduit l’ESTAC à mettre à pied David Guion

    Hier, en début d’après-midi, nous avons appris que l’ex-entraineur des Girondins de Bordeaux, David Guion, avait été mis à pied par son club, Troyes. Une nouvelle qui en a surpris plus d’un, notamment parce quelle a été prise à dix jours de l’ouverture du championnat de Ligue 2. Mais alors, quelles en sont les raisons ?

    Selon L’Est Eclair, il y en aurait plusieurs qui ont conduit les dirigeants troyens à prendre cette décision. D’abord, son bilan à la tête de l’équipe la saison dernière, avec seulement 5 victoires, 7 matches nuls, pour 9 défaites (1.05 point par match de moyenne). Visiblement, l’arrivée d’Antoine Sibierski et le repêchage en Ligue 2 auraient rebattu les cartes également. L’ancien attaquant du RC Lens n’aurait pas senti une dynamique forte se mettre en place. Il y a aussi l’impatience de l’ex-coach bordelais à avoir des recrues d’expérience, tout comme les résultats des matches amicaux ainsi que leur contenu, pouvant être qualifié « d’inquiétant ».

    « Certains détracteurs de l’entraîneur troyen, arrivé au chevet de l’Estac en décembre 2023, ne l’imaginaient pas capable de redresser la situation sportivement et de repartir au combat dans une Ligue 2 qu’il n’a pas su dompter. D’insuffler une dynamique de reconquête » (L’Est Eclair)

    Puis, le journal spécialisé va encore plus loin, en expliquant que « David Guion n’a pas été capable de l’incarner. Un garçon poli, professionnel, mais absolument pas le meneur d’hommes dont l’Estac a besoin »

    Sinon, l’UNECATEF, le syndicat des entraineurs, via L’Equipe, a communiqué, se montrant surpris de cette décision, aussi bien sur la forme qu’au niveau du timing.

    « L’Unecatef regrette et s’étonne de l’éviction de David Guion de Troyes. Même s’il a fallu passer par un repêchage, le technicien a permis à l’Estac de freiner la chute vertigineuse du club entamée il y a vingt mois, de ramener un certain calme et de se maintenir en L2. Permettez-nous de nous questionner sur cette nouvelle éviction à dix jours de la reprise ! ».