Carlos Henrique : “Le foot aujourd’hui en France, c’est plutôt le côté business. Mais tu n’arrives pas à faire du bon business si tu n’as pas une bonne équipe et une bonne structure”

    L’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, l’uruguayen Diego Rolan, a fait un live sur sa chaîne Twitch pour parler de la situation actuelle du FCGB. Il était accompagné d’anciens comme Carlos Henrique et Lamine Sané. Le défenseur central brésilien a réagi à l’actualité des Marine et Blanc.

    Si j’avais déjà entendu que le club pouvait craindre le pire ? Sur le plan économique, pas assez. Après, bien sûr qu’on entendait un peu que le club avait fait un petit effort pour monter en Ligue 1 mais ils n’avaient pas les moyens. En tant que supporters on a commencé à douter sur le fait que le club n’allait pas monter la saison dernière. Mais de penser que le club est descendu en National 1 et peut-être en National 2, je ne m’y attendais pas. Je n’avais pas les infos sur ça. Je pensais vraiment que le propriétaire allait faire un petit effort une saison de plus pour sauver le club.”

    Puis il est revenu sur cet esprit familial qu’il a connu au club à son époque :

    Le club était comme une famille. Par rapport à avant, le foot aujourd’hui en France, c’est plutôt le côté business. Mais tu n’arrives pas à faire du bon business si tu n’as pas une bonne équipe et une bonne structure. Le côté famille c’était de vraiment aider les joueurs qui arrivent en équipe première. Il a déjà la pression, il a déjà un peu de doutes et il faut les mettre à l’aise. On le sait en tant que joueur, on est déjà passés par là et on savait qu’ils avaient le potentiel pour être là. Puis on savait qu’ils allaient nous aider, c’est ce qui est arrivé à l’époque. Je pense que le club était une famille. On avait un très bon président, on avait une très bonne structure. Quand le club était en Ligue 1 il y a trois ans encore, je parle en tant que supporter, quand on voyait les matchs de Bordeaux, on ne voyait pas une équipe comme on a connu. Après, aujourd’hui bien sûr qu’il est difficile de lutter avec le Paris-Saint-Germain ou avec Monaco, Lyon etc… Si tu prends des joueurs et que de base tu dis que c’est un club solide avec un esprit de famille , ce sont des joueurs qui vont se battre pour les salariés du club. On a totalement vu le contraire et c’est pour ça que le club en est là aujourd’hui. Je pense qu’il n’y avait pas cette base solide.”

    Retranscription Girondins4Ever