Les Girondins de Bordeaux ont bien fait appel à leur rétrogradation en National 2

    C’est toujours agréable d’avoir des nouvelles, même si le Football Club des Girondins de Bordeaux ne communique pas par le biais officiel. L’Equipe nous informe donc que le Club a bel et bien fait appel de sa rétrogradation en National 2, qui a été prononcée par la DNCG Fédérale. Et ce n’était pas trop tôt, car le dernier délai était aujourd’hui jeudi.

    Le Club avait à se mettre en conformité avec le stade (coût et sécurité), avec son budget (visiblement réhaussé de 4 à 5 millions d’euros), ainsi que sur le document de retour à bonne fortune pour Gérard Lopez (une fois le club de retour en Ligue 1). Visiblement, le point de règlement sur la descente d’une division en cas de redressement judiciaire, n’a pas été abordé lors du premier rendez-vous.

    En cas d’échec et de maintien de la décision de rétrogradation en National 2, le club peut encore avoir recours au Comité Olympique (CNOSF) pour une obtenir une conciliation, comme il y a deux ans. Seulement, comme le faisait remarquer Bruno Fievet à Bordeaux Le Mag, ce sera très difficile au niveau des délais, puisque les championnats redémarrent le 16 août. Et ce même si Bordeaux envisage, comme Sochaux la saison dernière, le report de ses trois premières journées afin de constituer un effectif, mais aussi de réaliser une préparation.

    « La semaine prochaine, on sera dans la semaine qui précède le démarrage du championnat. Vous n’avez plus le temps derrière de faire un appel au CNOSF. A partir du moment où les championnats sont lancés… Vous pouvez reporter trois journées pour finaliser votre équipe, mais ce n’est pas trois journées dans le championnat dans lequel vous serez mis. Si c’est National 2, vous devrez partir en National 2. La ligne de départ du 16, ce sera la ligne de départ dans la division dans laquelle on sera. Peut-être qu’il y aura des réparations financières etc, mais on commencera forcément dans la division après l’appel DNCG fédérale, il n’y aura pas le temps d’aller au CNOSF, c’est une certitude (Bruno Fievet, pour Bordeaux Le Mag)