Bruno Fievet s’exprime sur les critiques qu’il reçoit : “Cela fait partie des règles du jeu”

    Pour Bordeaux Le Mag, l’homme d’affaire Bruno Fievet, s’est exprimé sur le fait qu’il soit lui aussi critiqué sur ce qui se passe aux Girondins de Bordeaux.

    « Cela fait partie des règles du jeu. A partir du moment où vous êtes une personnalité publique, vous devez vous attendre à être critiqué quand ça ne va pas, et avoir du positif quand ça va bien. Si vous n’acceptez pas les règles du jeu – c’est ce que Gérard Lopez n’a pas accepté d’ailleurs, avec un refus d’être critiqué – il ne faut pas ouvrir sa bouche. Il faut se taire et être dans l’ombre tout le temps. Maintenant, dès que vous êtes une personnalité un peu publique, oui, il y a des gens qui vous critiquent, il y a des gens qui seront toujours contre. Sur les réseaux sociaux, il y a les haters, les gens qui cachés derrière un faux nom viennent vous faire la morale et vous dire ce que vous auriez dû faire, ce que vous auriez dû être, etc… Moi, je porte mes couilles. J’ai fait des erreurs, je n’aurais certainement pas dû faire partie du Comité 1881 parce que ce n’était pas quelque chose de bien. Maintenant, c’est toujours facile de dire après que ce n’était pas quelque chose de bien. Quand on nous a présentés ce projet, ça paraissait bien, et j’avais d’autres ambitions. Gérard Lopez a discuté avec moi deux fois dans son bureau pour que je prenne le poste de président délégué, et puis ça s’est arrêté aussi vite que ça parce qu’il n’en a jamais vraiment eu l’intention. C’est juste pour faire taire les gens, tout ça était juste pour faire taire les gens. Forcément, il y a peut-être un peu de naïveté de ma part, un peu de volonté d’y croire car le rêve était beau, mais le résultat c’est que ça a été un échec. L’ensemble du projet a été un échec. Le Comité 1881 fait partie des échecs. Il est mineur par rapport aux autres, au bilan sportif, sur lequel le Comité n’avait d’ailleurs aucun mot à dire, puisqu’il n’agissait que sur la partie extra-sportive. Mais tout a été un échec. Donc aujourd’hui, comme il n’y a pas un seul point positif, sur un projet qui est un échec à 100%, il faut que Gérard Lopez parte et qu’un autre projet naisse. Que mon nom soit cité dans les gens qui ont fait des erreurs, il n’y a pas de problème, je peux l’entendre de la part de certaines personnes. Je m’excuse s’il y a des choses qui ont gêné, mais ça ne m’empêchera pas de continuer à parler, et d’essayer de travailler pour le Club. Il n’y a que le Club qui m’intéresse. Ce n’est pas Gérard Lopez, ou Frédéric Longuépée avant, ou M6. J’ai toujours œuvré pour le Club. Quand j’ai travaillé avec Stéphane Martin, Gérard Lopez, c’était pour le Club. Je m’en fous de qui est l’actionnaire, ce qui est important c’est que le Club avance. Et aujourd’hui, le Club est plus qu’à l’arrêt. Il est presque mort ».

    Retranscription Girondins4Ever