Il n’existe désormais plus énormément de solutions pour les Girondins de Bordeaux

    Après la confirmation en appel de la rétrogradation des Girondins de Bordeaux en National 2 (4ème division française), il n’existe plus beaucoup de solutions pour l’avenir du Club au Scapulaire.

    Le National, un infirme espoir

    Les dirigeants bordelais, et le Tribunal de Commerce, peuvent désormais saisir le Comité Olympique (CNOSF) pour une conciliation. Car oui, le FCGB n’a visiblement pas réussi à convaincre le gendarme financier du football une seconde fois. Le CNOSF est le dernier recours. Au terme de cette conciliation, qui ressemble énormément à celle de 2022, le Comité Olympique peut délivrer un avis conciliant, mais cela n’apporte cependant aucune garantie puisque l’avis rendu par l’instance n’est que consultatif.

    Accepter le National 2

    Ce serait l’option la plus “sage.” D’ailleurs, rappelez-vous, il y a un mois – et ça en avait étonné plus d’un – L’Equipe titrait que Gérard Lopez avait un plan National 2… C’est ce qui se profile. Seulement, si les dettes sont gelées pour 18 mois maximum dans le cadre du redressement judiciaire, plusieurs d’entre elles reviendraient – d’autres seraient renégociées – et il faudrait alors les assumer. L’on ne se fait pas trop de doute sur un geste fort de la Métropole – qui a déjà été fait – et il resterait évidemment à ce que Gérard Lopez abandonne complètement ses 38 millions d’euros (compte courant).

    L’option que tout le monde craint : la liquidation

    C’est l’avenir évoqué par plusieurs spécialistes et supporters depuis plusieurs semaines au vu de la tournure des événements. Ne pouvant plus faire face à ses dettes, Gérard Lopez peut très bien décider de mettre le Club en liquidation judiciaire. Ainsi, toutes les dettes disparaitraient, mais le Club démarrerait au mieux au niveau de sa réserve, c’est-à-dire en National 3 (5ème division). Seulement, ces derniers mois, d’autres clubs en ont fait les frais et sont même descendus bien plus bas, comme en Régional 1, voire pire. Cette « solution » veut aussi dire la disparition du FCGB tel qu’on le connait, puisqu’il ne s’agirait plus réellement de la même entité.