Lamine Sané : “Si on retrouve un Président comme lui, investi, prêt à aller à la guerre pour tout le monde, le club va repartir de plus belles”

    Sur la Chaine Twitch de Diego Rolan, un live avait lieu pour évoquer la situation actuelle des Girondins de Bordeaux. L’ancien défenseur central bordelais, Lamine Sané, sur le thème des valeurs du FCGB, s’est souvenu de ce capitaine de navire, Jean-Louis Triaud, qui impulsait quelque chose au Club.

    « Déjà, à la base, il faut savoir que Jean-Louis Triaud était un président bénévole. Il était dans le rugby, il est ensuite venu dans le foot. C’était un Président très très proche des joueurs. C’était un président bienveillant. Il avait toujours les mots justes pour essayer de trouver le bon équilibre entre le club et le joueur. C’était un président qui s’est battu… Il y a une anecdote où il est rentré dans le vestiaire, et il a mis une gifle à tous les joueurs… Mais c’est pour dire à quel point il était proche de nous. On était comme ses enfants pour lui. S’il fallait aller à la guerre, il y allait. On était dixièmes à un moment, il avait essayé de faire de la vidéo avec nous… Il essayait toujours de trouver des choses pour nous remotiver… Au final, on a réussi à faire des choses avec lui parce que c’était un Président qui était là pour le Club. Peu importe qu’il vendait ou non des joueurs, il était là pour le club, et c’est ce qu’il nous faut aujourd’hui. Si on retrouve un Président comme lui, investi, prêt à aller à la guerre pour tout le monde, le club va repartir de plus belles. C’est important. Il faut essayer de s’appuyer sur des personnes comme ça. Après, je doute qu’il veuille revenir. Je suis parti en même temps que lui en 2007, et il avait dit qu’il avait beaucoup donné, qu’il était fatigué. Mais s’il pouvait donner quelques conseils… Il faut s’appuyer sur des personnes comme ça ».

    Etait-il interventionniste dans le vestiaire ??

    « Il était bienveillant. Il laissait la place et les idées du coach se mettre en place. Et quand ça allait mal, comme tout président, il allait voir les joueurs pour trouver la solution. Ce n’était vraiment pas le président qui venait pour nous fracasser. Evidemment, il y a eu des moments où il nous a fracassés car on le méritait, mais il essayait de trouver des solutions. On était toujours dans les cinq premiers, presque toujours en Coupe d’Europe… C’était un président qui était là, qui était dévoué. Ça m’a marqué ».

    Retranscription Girondins4Ever