Thierry Trijoulet : “Si ce sont les contribuables qui vont payer la note ? Quand on parle d’annulation de dettes pour une collectivité, oui”

    Lors d’une interview sur Radio Mérignac, Thierry Trijoulet, premier adjoint à la mairie de Mérignac et conseiller à Bordeaux Métropole, s’est exprimé sur la situation des Girondins de Bordeaux, rétrogradés en National 2, et qui ont perdu leur statut professionnel. Il a notamment été question de la dette des loyers du stade, qui s’élève à près de 20 millions d’euros, et qui pourrait être abandonnée par Bordeaux Métropole.

    “Si ce sont les contribuables qui vont payer la note ? Quand on parle d’annulation de dettes pour une collectivité, oui. Au final on sait que c’est le contribuable, une dotation d’état… Là-dessus, il n’y a pas de problème. Je veux dire qu’en termes d’analyse, au final oui c’est le contribuable. Maintenant il faut être très, très prudent parce qu’aujourd’hui on gère la crise. Qu’est-ce qui peut amener à ce que le club puisse repartir dans les meilleures conditions ? Que va faire Monsieur Lopez par l’avenir ? Parce que demain ça peut aussi finir en contentieux. Aujourd’hui c’est une solution qui est avancée, mais est-ce qu’elle sera suffisante ? Elle sera arbitrée politiquement, mais est-ce qu’on ira jusqu’à cet arbitrage politique au sein de la Métropole ? On peut aussi envisager que les Girondins redémarrent et qu’il y ait un respect de l’engagement qui a été pris par Monsieur Lopez à travers son groupe. Dans le prolongement de ce qui avait été fait après M6 pour le stade, et avec King Street, de payer. Mais là-dessus je crois qu’il faut éviter d’avoir des conclusions trop rapides. Si demain on arrive avec une situation sans issue et que Monsieur Lopez s’en va, rien n’empêche à la collectivité juridiquement, de demander à Monsieur Lopez d’honorer son engagement et le contrat qui avait été pris.”

    Retranscription Girondins4Ever