Il fait presque office de « star », ou plutôt de joueurs d’expérience, étant encore professionnel il y a peu. Yanis Merdji a accepté le challenge bordelais, mais tout n’était pas gravé dans le marbre dès le départ. Il fait cependant désormais partie de ceux qui ont décidé de relever le challenge de faire remonter le club à sa place, même si évidemment rien ne sera simple cette année. Alors qu’il avait en tête d’aller à l’étranger pour connaitre une autre aventure, les Girondins sont arrivés. C’est ce qui l’a finalement décidé, comme il l’a confié à Sud Ouest.

« Les Girondins de Bordeaux, l’histoire du club ! C’est un gros challenge, on peut réaliser quelque chose de beau. Écrire l’histoire ici serait fort. Il y a aussi l’envie de retrouver beaucoup de temps de jeu, de marquer des buts pour retrouver de la confiance ».

Evidemment, comme l’a annoncé d’entrée Bruno Irles, avoir le maillot des Girondins de Bordeaux ne facilitera rien, bien au contraire. Comme en Ligue 2, les clubs voudront « se faire » le FCGB. L’attaquant en a conscience, et c’est pour cela qu’il parle d’état d’esprit à avoir tout au long de la saison

« Quand on signe aux Girondins, on sait qu’il y aura de l’attente autour de nous. Il ne faut pas croire que ce sera facile, on va disputer chaque week-end des matchs de Coupe. Il faudra se mettre au niveau dans l’intensité, l’impact et être plus fort que l’adversaire, avoir plus d’expérience qu’eux pour tenir des matchs, des scores. Être passé par le monde amateur me permet de me mettre à la place des adversaires. Je connais la motivation qu’on avait face à des réserves pros. Alors contre les Girondins, ils seront à 200% ».

Le premier test face à Poitiers sera presque déjà important, puisque Bordeaux commence sa saison avec deux journées de retard. D’autant plus que physiquement, le groupe n’est pas encore prêt. Preuve en est, il recevra le Stade Poitevin à 14 joueurs, alors que la feuille de match peut en noter 16.