L’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, qui évolue aujourd’hui à Bourges, Ervin Taha, est revenu sur les raisons de son « échec » au centre de formation bordelais, du moins de ne pas avoir signé pro à l’issue de cette formation.

« Ce n’est pas dû qu’aux blessures, il y a aussi eu un manque de maturité et de travail. C’est vrai qu’il y a eu les blessures, mais selon moi c’est plus par manque de maturité à certains moments, et de travail aussi. En revanche, l’hygiène de vie hors terrain, ça suivait. C’était plus quand j’étais dans l’enceinte du club, il y avait un manque d’investissement, et je rejoins ça. Je pense que c’est dû à la jeunesse. On croit qu’il y a le temps, et finalement, non, le temps passe, et les joueurs derrière poussent et prennent les places ».

Pour lui, ses blessures étaient « un manque de maturité. En fait, il fallait s’étirer, boire, faire un peu plus de prévention, comme l’avait dit le coach Chalmé. C’est ça, c’est ce qu’on appelle l’entrainement invisible ». 

Depuis, l’avant-centre a connu énormément de clubs : Guingamp, Laval, Créteil, Nancy, Les Herbiers, Bourges… Il expliqua le pourquoi du comment de cette instabilité.

« Là encore, je suis retombé dans mes travers. Je n’allais pas régulièrement à la salle, l’entrainement invisible n’était pas correctement fait. C’est ça… Je suis retombé dans mes travers, alors que ma volonté est d’avoir de la régularité et de me poser ».

Interview. Ervin Taha : “C’est une confrontation particulière pour moi”