La Présidente de la Métropole, Christine Bost, a fait part de ses relations avec Gérard Lopez, actuel propriétaire des Girondins de Bordeaux, tout en se projetant sur l’avenir.

« J’ai quand même le sentiment qu’on est tous unis derrière les enjeux majeurs qui nous conduisent à proposer cette délibération. D’abord, c’est éviter la liquidation du club. Renouer avec le sport d’élite, car c’est important pour l’ensemble de notre territoire, et pour ce que cela génère dans la société. Evidemment, nous sommes tous attristés par le sort et la destinée de l’équipe des filles et du centre de formation, et par les salariés. La méthode qui est la nôtre, et le seul pouvoir qui est le nôtre, c’est de proposer cette délibération pour décaler les échéances de paiement. La méthode, c’est aussi de garder le lien avec le club et SBA. Je vous rassure, nous échangeons régulièrement avec le Président du club. Je ne le convoque pas, il ne me convoque pas, nous avons de relations un peu plus urbaines dirais-je. Et puis, l’autre point, c’est également d’intéresser les investisseurs, particulièrement locaux, à prendre part dans la vie de ce club. Je crois pouvoir dire, parce que je l’ai vu de très près, que c’est ce à quoi s’emploie le maire de Bordeaux. On peut le remercier pour cela ».

La Présidente rappela, concernant les loyers, que ce n’était une fois encore pas un renoncement.

« Ma priorité, en tant que présidente de la Métropole, c’est de préserver les finances publiques, et c’est ce que l’on fait avec l’étalement de la dette. Ce n’est pas un renoncement de la Métropole, c’est un étalement. Si par malheur le club devait être liquidé, là nous serions dans une posture tout à fait différente. Donc le fait de proposer cet étalement et donc les conditions qui préservent le club d’une liquidation, c’est aussi préserver nos finances locales ».

Retranscription Girondins4Ever