Daniel Riolo : « Non, Monsieur Lees-Melou, je n’ai pas raconté des conneries. Je ne dis jamais de connerie »
Des suites de la sortie médiatique de l’ancien bordelais Pierre Lees-Melou, qu’il accusait d’avoir pris son temps pour revenir de sa blessure (cinq mois, ndlr), Daniel Riolo a tenu à lui répondre.
« Alors d’abord, je ne suis pas que consultant, je suis aussi journaliste. Un journaliste ne donne pas qu’un avis, il a aussi des informations. Donc non, Monsieur Lees-Melou, je n’ai pas raconté des conneries. Je pense qu’il aurait pu revenir avant, que ça a aussi été dit par d’autres journalistes au sujet de sa blessure. Il a un peu trainé des pieds pour revenir du fait de ne pas être parti (au mercato). Ça n’est pas une carrière de chirurgien que j’aurais pu entamer, mais peut-être de psy, ou de préparateur, qui fait le lien entre la tête et les jambes. Je veux bien être chambré sur le fait que je sois un psy de comptoir. Il peut faire cette prochaine vanne-là… Je ne retire évidemment rien de ce que j’ai dit parce que ce sont des informations solides. En plus, honnêtement, ce n’est pas super grave. Je n’ai pas dit que c’était le grand méchant loup… ».
Il ajoute.
« Il a très mal vécu le fait de ne pas être parti l’hiver dernier, pareil pour cet été, et on ne peut pas dire qu’il ait montré une envie complètement folle de revenir vite. Il a pris son temps. Mais s’il redevient le joueur qu’il était l’année dernière au milieu, qu’il a pris son temps… la saison est longue, il n’y a aucun problème. Je ne pense pas avoir dit quelque chose de super grave. Ce n’était pas une connerie, et d’ailleurs il devrait le savoir, je ne dis jamais de connerie. D’ailleurs quand les conneries sont soi-disant grosses, je vais au tribunal et je gagne, donc je n’y peux rien… »
Mais, il n’a dit aucune connerie, jamais ?
« Mais si, parfois, sur les transferts, parfois, c’est compliqué, parce que tu annonces un truc et puis ça change… Mais comme ça arrive absolument à tout le monde, comme c’est le plus dur à envisager, voilà… Sinon, qu’il n’oublie jamais, quand les journalistes ont de très bonnes infos, c’est que ça vient de très, très près d’eux ».