Vincent Romain : « C’est absolument hallucinant la vitesse avec laquelle tout a périclité. C’est du jamais vu à l’échelle du foot français »
Sur France Inter, le journaliste Sud Ouest Vincent Romain, a évoqué la dette aujourd’hui des Girondins de Bordeaux, dont les « ardoises » laissées par le club aux entreprises de la région.
« La dette totale du club se porte au minimum à 118 millions d’euros, ce qui est absolument considérable. Il y a quelques semaines, Niort a été liquidé alors qu’il avait 3 millions d’euros de dettes. Aujourd’hui cela ressemble à un club trop gros pour s’effondrer complètement. Si demain le Tribunal de Commerce prononce la liquidation des Girondins de Bordeaux, les 118M€ de dettes sont effacées instantanément. Tous les créanciers devront s’asseoir sur leurs créances. Il y a plein d’entreprises qui perdront de l’argent si jamais les Girondins sont liquidés, sachant que quoi qu’il arrive elles vont en perdre avec le redressement judiciaire actuel ».
Ces dernières années et cet ont laissé des traces dans la ville et chez les supporters bordelais.
« Il y a un déclassement car il n’y a pas si longtemps, il y a six ans seulement, les Girondins jouaient la Coupe d’Europe. C’est absolument hallucinant la vitesse avec laquelle tout a périclité. C’est du jamais vu à l’échelle du foot français. Même Strasbourg, quand ils se sont effondrés et ont été liquidés, il y avait d’abord eu une vraie chute sportive. Là, c’est d’un seul coup. On se dit donc que les Girondins, qui cumulent un des plus beaux palmarès du foot français, presque en un claquement de doigts, se retrouvent en quatrième division à jouer contre les Voltigeurs de Châteaubriant… Il faut se mouiller un peu la nuque mine de rien quand on est supporter des Girondins ».
🎙Passage sur @franceinter ce midi pour présenter « Girondins de Bordeaux: Enquête sur une descente aux Enfers »
Merci @j_cadet
Podcast disponible sur le site et l’appli
📖 Petite info coulisses, pr ceux qui n’ont pas encore le livre, une réimpression a été lancée 🙏@VinceRomain pic.twitter.com/07LrTJKcAf— Nicolas Paolorsi (@NicolasPaolorsi) October 3, 2024