François Grenet : « Ca me fait sourire qu’on m’estampille Saïd Ennjimi, alors que les deux autres listes m’ont contacté en amont de ma candidature… »

    Pour Aqui Télé, l’ancien latéral des Girondins de Bordeaux, François Grenet, candidat à la présidence de la Ligue Nouvelle Aquitaine, est revenu sur ce qui, selon lui, n’a pas fonctionné sur les deux mandants de Saïd Ennjimi.

    « Ce qui n’a pas fonctionné ? Je ne peux faire que le constat aujourd’hui, car je n’appartiens pas au passé. La leçon majeure c’est que l’image de notre football est complètement égratignée, pour ne pas dire plus. Elle est minée par ces conflits d’intérêts personnels de l’époque, de rancœurs… Le dialogue n’existe plus entre l’instance régionale et les instances départementales de notre territoire. Comment, dans ces conditions, on peut aider les clubs, les accompagner du mieux possible ? Ils subissent tout ça […] Je n’ai pas vécu cette période-là, et je peux difficilement parler concrètement. Ce que je sais, c’est qu’il a été élu démocratiquement par les clubs. Mais dans des conflits comme ça, ce n’est jamais tout blanc tout noir. L’excès est souvent néfaste, et il y en a eu beaucoup je pense, à différents niveaux. Mais je ne peux pas décrire pourquoi on en est arrivé là concrètement. Je pense, une fois de plus et malheureusement, que c’est lié à des conflits de personnes, d’intérêts, des promesses non tenues par des personnes de l’époque qui avaient des plans de carrière et qui d’ailleurs pour certaines en ont toujours. Et voilà… ».

    Seulement, pendant cette campagne, François Grenet déplore quelques « coups bas », comme l’insistance de ses « adversaires », comme quoi il serait l’envoyé de Saïd Ennjimi.

    « Il y en a qui ont véhiculé que j’étais dans le cartable d’Ennjimi, ou qu’il était dans mon cartable. Le seul point commun qu’on a, c’est qu’on a connu le football professionnel. Mais je suis moi. J’ai 49 piges, j’ai mes gosses, j’ai fait ce que j’ai fait. J’ai voulu après le football professionnel couper avec le milieu du foot, je voulais être dans la vraie vie. J’ai fait une formation et j’étais agent général de l’assurance pendant 11 ans. Et je suis revenu au bord des terrains avec mon fils qui a voulu faire du foot. Et parmi les mauvaises surprises que j’ai eues, c’est tout ce qui se passe autour des terrains. C’est comme ça. Mais ça me fait sourire qu’on m’estampille comme ça. Je vais vous dire concrètement, les deux (autres) listes m’ont contacté en amont, avant que je ne décide de candidater personnellement. Voilà… A ce moment-là, ça ne les dérangeait pas d’avoir un estampillé Ennjimi avec eux… On est en politique, purement, donc c’est inévitable ».

    Retranscription Girondins4Ever