Licences validées pour Amandine Herbert et Sophie Istillart, Viviane Boudaud s’en va sans avoir joué
C’est, comme nous vous le mentionnions depuis quelques jours, l’association des Girondins de Bordeaux qui a repris la section féminine. Si la saison va se jouer avec de nombreuses jeunes joueuses, deux futures « cadres » ont vu leur licences être validées par la Fédération Française de Football. Il s’agit d’abord d’Amandine Herbert, formée aux Girondins et passée par les U19 pour l’équipe première lors des deux dernières saisons, en D1 Arkema. La défenseure de 22 ans continue ainsi l’aventure et va apporter ses qualités et sa jeune expérience au groupe.
Puis, une « revenante », et capitaine historique de la section féminine, Sophie Istillart. La milieu de terrain, retraitée depuis avril 2022 alors qu’elle portait le maillot de l’Athletic Club Bilbao, va rechausser les crampons. Celle qui a aujourd’hui 28 ans va apporter incontestablement son expérience et son leadership à l’équipe.
En revanche, deux bordelaises quitte le FCGB. Il s’agit tout d’abord de Margaux Fernandez, qui était dans l’équipe U18F, qui va s’engager en faveur de Saint André de Cubzac. Ensuite, Viviane Boudaud, qui devait être de l’aventure en deuxième division, mais qui n’a malheureusement jamais joué pour notre équipe. Elle doit s’engager en faveur du Chassieu Décines FC.
Andréa Lardez et la dépendance dans les clubs du football masculin
Pour The Guardian, Andréa Lardez a regretté la dépendance de certaines sections féminines, comme aux Girondins de Bordeaux, vis à vis du football masculin.
« C’est le problème quand on dépend des équipes masculines. On sait que pour certains clubs et propriétaires, on n’est pas la priorité. Quand il faut couper, ça peut retomber sur nous. Ce qui se passe à Bordeaux est un symptôme du manque de progrès du football féminin français par rapport aux autres pays européens. Nous avons une ligue professionnelle maintenant, mais elle aurait dû être créée il y a cinq ou six ans. J’espère que cela servira d’avertissement et que les choses avanceront également au niveau des conditions de travail des joueurs, vu qu’il n’y a toujours pas de convention collective en place ».