Ludovic Obraniak : « Ce n’est pas l’outil, c’est ceux qui utilisent l’outil, et les relations entre ceux qui utilisent l’outil »

    (Photo by Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport)

    Sur La Chaine L’Equipe, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux désormais consultant, Ludovic Obraniak, est revenu sur le carton rouge lors de OM-PSG, mais plus globalement sur le VAR qui aurait dû gommer les erreurs d’arbitrage, ce qui n’est évidemment absolument pas le cas.

    « Je suis en colère, et après tout le monde. J’en veux à l’arbitrage dans son ensemble, dans la manière dont c’est géré…  C’est une usine à gaz qu’il faut dégazer. Ce n’est plus possible. Des fois, il y a des choses qui sont pour tout le monde très claires, et on revoit pendant 20 minutes 32 images… Et là… Ce n’est pas l’outil, c’est ceux qui utilisent l’outil, et les relations entre ceux qui utilisent l’outil ».

    Puis, il précise.

    « L’année dernière, on a beaucoup voyagé, et on se retrouvait beaucoup dans les mêmes hôtels que les arbitres, après les matches. Il s’est retrouvé qu’on fasse des fois l’après-match avec les arbitres qui étaient dans le même hôtel que nous. Donc on a discuté, voilà. Ce qui en ressort de tout ça, c’est que déjà, ils sont livrés à eux-mêmes. Il n’y a pas direction, il y a zéro famille. Quand ils sont dans une situation compliquée, il n’y a personne qui vient les aider, ils se défendent tout seul. Tout le monde se cache, il n’y a jamais un débrief, un support, il n’y a jamais rien. Premièrement. Et ensuite, ils te disent ‘il y a des clans’. Il y a ceux qui s’aiment, ceux qui ne s’aiment pas, ceux qui s’évitent, ceux qui estiment qui devraient être devant untel… Donc quand tu as un groupe de trois dans le car, et un groupe de trois sur le terrain, il n’est pas impossible que parfois, il n’y ait pas une collaboration des meilleures auspices… Tout le monde ne va pas toujours dans le même sens, voilà ».

    Retranscription Girondins4Ever

    (Photo by Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport)