Nathanaël Bai : « Si Erwan Lannuzel ne m’avait pas répondu, je ne jouerais plus au football aujourd’hui »

    Photo Pierrick Chassine

    On parle beaucoup d’Andy Carroll, de Cédric Yambéré, de Yanis Merdji, d’Adrien Louveau, de Jean Grillo, de Driss Trichard, de Soufiane Bahassa ou de Driss Trichard… Mais l’on met peu en avant, à l’image du Ballon d’Or, des défenseurs, parce que c’est moins « bankable », surement… Et on se demande bien qui a décrété ça. Mais il est difficile d’occulter le début de saison du latéral Nathanaël Bai, qui est pour le moins excellent.

    Si le titulaire au poste de latéral droit prévu était Youssouf Assogba, Nathanaël Bai a su saisir sa chance des suites de la blessure de ce dernier, faisant ses matches, et créant une véritable incertitude à ce poste au niveau du statut de titulaire.

    Pourtant, tout ne fut pas simple pour celui qui a été formé aux Girondins de Bordeaux. Via Sud Ouest, l’on apprend même qu’à 25 ans l’été dernier, il pensait arrêter le football. Mais il prit son téléphone devant ce qui se passa au FCGB, contacta le coach de la réserve Erwan Lannuzel, pour proposer ses services. « Je l’avais déjà fait la saison dernière. Je me suis dit pourquoi pas. Erwan me connaissait de Poitiers et m’a dit qu’il appréciait mon profil. S’il ne m’avait pas répondu, je ne jouerais plus aujourd’hui ».

    S’il n’a pas été conservé à la fin de sa formation au FCGB, il y a parfois des coups de pouce du destin qui surgissent, et ce fut son cas. Ce papa de deux enfants n’a signé que pour une saison afin de prendre du plaisir, et se plait dans cette aventure, qui est clairement à la hauteur de ses prestations. Il ne se projette pas plus loin pour l’instant, mais a envie de redresser le club, et se met de ce fait à sa disposition.

    « Il n’y a que des bons mecs dans le groupe, le coach explique bien les choses. Quand il n’y a pas de tricheurs, un objectif commun, que ça bosse, on est récompensé. J’ai envie de progresser. Tant que les Girondins compteront sur moi, je serai là. »

    Photo Pierrick Chassine