Olivier Sadran : « Si j’ai gardé des parts, c’est pour éviter un destin à la Bordeaux »
Nous avons été ennemis, de bons ennemis, mais désormais Toulouse évolue en Ligue 1, et les Girondins de Bordeaux en National 2. Pourtant, Olivier Sadran, le Président du TFC, qui avait repris le club en 2001 alors qu’il était en National, l’a revendu en 2020 aussi à des américains, ceux de RedBird Capital Partners.
Mais comme il l’a expliqué à La Vie Economique du Sud Ouest (et Les Violets), Olivier Sadran a gardé des parts dans le club, à hauteur de de 15%, même s’il n’est pas actif dans les prises de décision. Cependant, il y avait bien une raison à ce qu’il garde un pied au Téf.
« J’ai passé presque 20 ans dans le monde du foot, au TFC, avec des années exceptionnelles, d’autres plus difficiles et j’ai beaucoup appris à travers cette expérience que j’ai commencée très jeune. Mais je ne suis pas tout à fait parti. Je suis encore actionnaire à 15 % du club, une présence que j’ai tenu à garder, parce que c’est ma ville. Je m’entends très bien avec le président Damien Comolli et Newrest reste un sponsor majeur, mais je n’ai aucune participation dans la gestion du club. Rassurez-vous, je suis toujours pourvu en adrénaline sportive. Je m’apprête à gravir un 7 000 mètres avec mon fils et je suis de très près mes deux filles qui font de l’équitation. C’est un sport passionnant et complexe. L’une est deuxième mondiale chez les moins de 25 ans et souvent leurs compétitions tombent en même temps que les matchs du TFC. Donc, je vais moins au Stadium, mais je ne rate pas un match à la télé […] Si j’ai gardé des parts, c’est pour éviter un destin à la Bordeaux, aujourd’hui en National 2 à cause d’une mauvaise gestion ».