Dans Le Télégramme, Jérémy Livolant, désormais dans le club de Lisbonne Casa Pia, au Portugal, s’est remémoré son été sans club, des suites de la rupture des contrats professionnels. Après plusieurs mois d’attente, il finit par s’exiler. Il eut une pensée pour le Club au Scapulaire, rétrogradé administrativement en National 2, et surtout les nombreux employés qui durent quitter le navire.

« Je n’avais pas envisagé que le projet bordelais ne dure qu’un an. Ce n’est pas évident pour un footballeur mais je pense surtout au personnel du club pour qui ça a été très difficile. Nous les joueurs, on peut toujours retrouver un projet ».

Malgré les longs mois d’attente ou de réflexion, jamais le joueur offensif n’a paniqué, comme il l’assure. Et visiblement, le club portugais a insisté. Aujourd’hui, il semble épanoui et ne pas regretter son choix.

« Je ne voulais pas signer quelque part à contrecœur. J’ai eu beaucoup de propositions mais ça ne ressemblait pas forcément à ce que je souhaitais. Casa Pia me voulait depuis un moment. J’ai attendu un peu mais quand vous sentez que tout le club vous veut, vous n’avez qu’une envie, c’est de prendre le premier avion. Ici, je me sens vraiment épanoui. Ça valait le coup de patienter ».