Sur RMC, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, désormais consultant, Christophe Dugarry, a reconnu deux coups de génie à Luis Enrique, l’entraineur du PSG, qu’il a souvent décrié.

« Quand tu arrives à compenser ce petit déficit sur un ou deux joueurs par moment qui sont des extraterrestres, que tu arrives autant à la compenser sur un état d’esprit comme ils l’ont eu, c’est gigantesque. Pour moi, Luis Enrique, ses deux gros coups de génie, c’est… ce n’est pas sa façon de jouer, de ressortir le ballon de derrière, machin… Pour moi, il n’a rien inventé, il y a des équipes qui l’ont fait, qui le referont. Sa plus grande force c’est d’avoir mis Dembélé avant-centre. Ça, c’est un coup de génie. Il s’est rendu compte qu’il était maladroit de loin, il s’est dit alors qu’il allait le rapprocher du but – même si ça parait bête en le disant comme ça – ce sera plus simple. Mais fallait-il encore le faire. Il a eu le génie de faire ça ».

Et le second coup de génie ?

« Pour moi, c’est l’état d’esprit qu’il a réussi à donner à cette équipe. Mais quel état d’esprit… Quand tu as ça, qu’est-ce que tu risques ? Tu peux voyager partout. On parle d’une équipe qui vit bien, c’est souvent des mots qui ne veulent rien dire. Je l’ai connu avec France 98… On te parle d’une équipe qui vit bien, d’un état d’esprit, de quelque chose… Il y a du talent bien évidemment dans chacune des équipes, mais ce n’est pas ça qui fait la différence, c’est loin de ça ».

Luis Enrique serait en tout cas revenu aux bases.

« Il faut lui reconnaitre, et ce sont ses deux coups de génie. Dans le reste, je ne veux pas être méchant, mais quand on l’a critiqué, qu’il faisait n’importe quoi et des dingueries… Là, il a arrêté ça. Il est quand même revenu à des choses simples, des joueurs qui jouent à leur poste ».

Retranscription Girondins4Ever