Pedro Diaz : « J’aurais aimé que les choses se terminent bien avec l’équipe, avec les Girondins. J’avais de l’affection pour le club »

    Pour Union Rayo, l’ancien milieu de terrain des Girondins, Pedro Diaz, est revenu sur son départ du Sporting Gijon pour Bordeaux.

    « Au début, tu as un peu peur parce que tout est nouveau pour toi. C’était une nouvelle étape. J’étais au Sporting Gijon et j’ai fait le grand saut. Je quitte l’Espagne, donc c’est une autre culture, une autre langue. Je ne connaissais pas du tout le français, rien du tout. Je ne savais même pas comment demander où étaient les toilettes (sourire). Tout était donc un peu nouveau pour moi au début, et effrayant, mais pfff, j’ai adoré. Je veux dire, j’ai rencontré des gens incroyables, des cultures différentes, j’ai appris le français. Encore aujourd’hui, j’entretiens une relation avec beaucoup de personnes. Pas seulement des joueurs hein, mais par exemple hier j’ai parlé avec le docteur. J’ai vraiment aimé ma vie avec eux, avec le cardiologue, les supporters… J’ai une très bonne relation aussi avec le physiothérapeute… Cela m’a apporté de très belles choses. Malheureusement, cela ne s’est pas terminé comme je le voulais. J’aurais aimé que les choses se terminent bien avec l’équipe, avec les Girondins de Bordeaux. Mais comme je viens de le dire, je ne garde que les choses positives »

    Lors de ses débuts, il fut loin de la famille, de qui il est très proche.

    « Au début c’était un peu difficile pour moi, je me suis senti seul. Mais j’aimais aussi la solitude. Ce sont des processus qu’il faut passer et qui te font apprendre. Mais à la fin, c’était comme ça… Au début, tu pars pour t’adapter, apprendre à connaitre plein de choses, et puis tu dois bouger et partir au bout d’un an… Au final, on apprend beaucoup de choses ».

    Qu’est-ce que ça lui a fait de voir un club comme le FCGB tomber ?

    « C’est une chose d’en parler, mais ça en est encore une autre de le vivre. Je pense qu’autant les joueurs que le staff technique, nous l’avons vécu… Mais tout le personnel… Moi, je n’étais là que depuis un an, et oui j’avais de l’affection pour le club, mais ce n’était pas pareil par exemple que notre agent de sécurité, Ange, qui avait toute sa vie là-bas, et qui voyait son équipe disparaitre. Ça a été un peu les montagnes russes. Vous vous réveillez un matin, et soudain il y a un nouvel investisseur, et l’heure d’après non. Un jour, on était heureux, l’autre non. C’était irréel. Il y a eu des choses, qui sont à oublier. Au final, bon, pfff, ce sont des choses qui arrivent »

    Traduction Girondins4Ever

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