[Anniversaires] Passés par les Girondins, Jaime Mancisidor, Francisco Navarro et Miklos Lenvaï auraient fêté leurs anniversaires ce 7 Avril

    Source @girondins.com

    Aujourd’hui, cela aurait été l’anniversaire de trois anciens passés par le club des Girondins de Bordeaux : Miklos Lendvaï, Jaime Mancisidor et Francico Navarro. L’occasion de retracer leurs parcours au club

    Miklos Lendvaï

    • Miklos Lendvaï 07/04/1975-20/03/2023, milieu défensif, au club entre 1996 et 1997, 6 matchs

    Comparé à René Girard à son arrivée en Gironde, Miklos Lendvaï se révéla rapidement être une imposture… Surnommé “doubles poumons” dans son pays, il était capable d’une activité inlassable au milieu de terrain et d’être dur sur l’homme. Mais il était trop limité techniquement pour espérer faire mieux en L1

    Venu d’un petit club hongrois, Miklos Lendvaï débarqua aux Girondins lors de l’été 1996, après avoir pris part aux Jeux Olympiques d’Atlanta. Intronisé architecte de la reconstruction de Bordeaux, Rolland Courbis remodela entièrement l’effectif marine et blanc. Une quinzaine de nouveaux joueurs débarquèrent du côté du Haillan. Parmi eux, ce jeune international espoirs hongrois, récemment appelé chez les A.

    Très rapidement, il afficha ses énormes lacunes techniques et ne montra que son agressivité excessive. La venue durant le mercato hivernal de Peter Luccin le condamna définitivement à jouer avec l’équipe réserve.

    En juin 1997, il fut prêté à Lugano puis à Ferencvaros l’année suivante. En fin de contrat, il quitta définitivement Bordeaux, en juin 1999 et poursuivit une carrière qui le vit porter le maillot de la sélection hongroise. Son parcours le conduisit ensuite en Belgique (Geel, Beerschot, Charleroi), puis à Chypre (Limassol) avant de revenir dans son pays natal (Gyor, Zalaegerszeg, Andrashida, Markt Allhau).

    Jaime Mancisidor

     

    • Jaime Mancisidor 07/04/1910-18/12/1997, latéral gauche, au club entre 1936 et 1942, 127 matchs et 1 but

    Arrière latéral gauche, Jaime Mancisidor excellait dans les duels. Dur sur l’homme, il était l’âme de la défense girondine. Ses interventions étaient toujours précises et salvatrices. Son sens du placement était également noté par les observateurs de l’époque. Enfin, il savait relancer le ballon proprement. Surnommé « le Pape », il était calme et serein.

    Intégrant à l’âge de 19 ans les rangs du Real Union Club d’Irun, club phare à l’époque d’Espagne, Jaime Mancisidor fut contraint de fuir la guerre civile espagnole.

    L’ancien capitaine d’Irun arriva à Bordeaux en 1936 précédant son mentor Benito Diaz et son coéquipier Santiago Urtizberea. En 1937, au sein d’une équipe constituée de joueurs comme André Gérard, Roger Catherineau ou Pierre-Michel Miramon, il remporta le Challenge Jules-Rimet (champion de France amateurs), occasion de s’affirmer aux yeux de la France du football.

    Désigné capitaine à partir de 1939, il rayonna sur une formation qui enchantèrent les spectateurs bordelais malgré un classement moyen en Deuxième division. Avec le début de la seconde guerre mondiale, les compétitions furent mises au second plan. Les Girondins remportèrent des succès probants comme la Coupe de France en 1941, malgré l’absence de joueurs prisonniers des Allemands. Une première historique ! Mancisidor fut le premier capitaine des Girondins à soulever un trophée professionnel. Malgré l’intérêt réitéré maintes fois du Real Madrid, ce joueur considéré comme le meilleur arrière de France resta fidèle à Bordeaux.

    Mais l’envie de retourner au pays fut bientôt le plus fort. Il disputa son dernier match sous les couleurs girondines en mars 1942, lors d’une demi-finale de Coupe de France, perdue contre le Red Star. Il signa à la Real Sociedad pour des raisons familiales, facilement compréhensibles en cette période de conflit mondial. Son départ fut considéré comme une vraie perte car il peut être considéré comme l’un des plus grands défenseurs de l’histoire des Girondins.

    Son départ des Girondins en mars 1942

    Personnage incontournable sur et en dehors du terrain, Jaime Mancisidor quitta les Girondins en mars 1942. Une lourde perte pour le club qui voyait partir un de ses meilleurs joueurs…

    Francisco Navarro

     

    • Francisco Navarro 07/04/1933-04/09/2017, défenseur central, au club entre 1958 et 1966, 161 matchs et 7 buts

    Joueur teigneux et accrocheur.

    Des informations que nous avons pu rassemblées sur Francisco Navarro, nous savons que ce joueur était né à Melilla, ville autonome espagnole située sur la côte nord du Maroc.

    Il accomplit l’essentiel de sa carrière professionnelle avec les Girondins de Bordeaux. Il débuta en D1 en 1959, disputa 7 saisons sous le maillot marine et blanc. Ses meilleurs moments furent la montée en D1 en 1961-1962 (28 matches joués) et la place de second du championnat en 1964-1965, dans laquelle il prit une part non négligeable (20 matches joués).

    En revanche, il participa à la défaite en finale de la Coupe de France en 1964, contre Lyon (0-2). Il quitta le club en 1966 pour rejoindre La Rochelle, où il entraîna le club local qu’il mena jusqu’en D2 (1971).

    Polémique avec Jean-Michel Larqué

    Dans son ouvrage intitulé “Vert de rage“, Jean-Michel Larqué raconta pourquoi il avait choisi de signer à l’AS Saint-Etienne plutôt qu’aux Girondins, lui le Palois…

    Alors qu’il était junior, il aurait assisté à un entraînement des Girondins durant lequel des joueurs marine et blanc en seraient venu aux mains et de citer Francisco Navarro et Bernard Baudet, notamment.

    De retour chez lui, Jean-Michel Larqué, choqué par la violence, aurait dit à son père : “Bordeaux, ce n’est pas fait pour moi !“.

    Dans Sud-Ouest, Francisco Navarro démentit cette anecdote : “Larqué n’a pas le droit d’inventer n’importe quoi sans se soucier des conséquences. Il salit tout un club !“. Et Bernard Baudet de renchérir : “Tout cela n’est que pur mensonge.”