Les Girondins de Bordeaux auront trois
options possibles en fin de saison
Les Girondins de Bordeaux approchent de cette
fin de saison version 2024/2025. A la lutte pour la montée, même si
ce sera très compliqué après cette mauvaise série en cours de cinq
défaites, les Marine et Blanc devront également
luter en coulisses pour valider la reconstruction du club.
Que les Girondins montent ou non en
National en fin de saison, il y aura des étapes
obligatoires. La première consistera à faire valider le plan de
continuation devant le Tribunal de Commerce de
Bordeaux le 27 Mai prochain. Elle est très importante puisqu’elle
permettra de se présenter devant la DNCG avec un
argument de poids, celui de la validation des instances afin
d’éviter une mauvaise nouvelle de la part du gendarme financier du
football français. On sait à que point l est important, surtout que
la DNCG peut, en cas de plan invalidé, sanctionner de nouveau les
Girondins de plusieurs façons, une rétrogradation, un refus de
montée en National en cas de promotion, etc…
« C’est un prérequis pour se
présenter devant la DNCG en juin avec l’accord du tribunal de
commerce et mettre en place le plan de continuation avant fin
juillet, terme de la période d’observation »
Dès lors que le plan de continuation sera validé,
il existe trois scénarios possibles pour les Girondins de
Bordeaux.
Le plan de
continuation
C’est l’option la
plus probable à ce jour pour le club. Les dirigeants
continuent de convaincre les créanciers d’abandonner ou d’accepter
une négociation à la baisse de leur dette. Réduire drastiquement
les dépenses du club et convaincre les administrateurs et le
tribunal de commerce que ce plan est viable pour la reconstruction.
Il y a également la possibilité d’intégrer des investisseurs
minoritaires ou majoritaires dans ce plan ! Il faudra ensuite que
ce plan soit donc validé par la DNCG, comme cité plus haut. Le
quotidien sportif estime que la dette ne pourrait plus être que de
30 millions d’euros, qui seraient échelonnés sur
dix ans maximum, soit 3 millions par an.
Le plan de cession
Il existe deux possibilités. La première indique
que si le plan de continuation de Gérard Lopez ne
passe pas, alors les administrateurs lancent un appel d’offres. La
meilleure offre garantissant la pérennité du club sera choisie. La
seconde possibilité est qu’un projet de reprise se déclare auprès
du tribunal et qu’il propose une solution plus viable que ce
qu’apporte l’actuel propriétaire. L’instance déclenche donc un plan
de cession. Il est à noter que dans les deux cas, d’après les
textes de la Fédération Française de Football,
cela entraîne une rétrogradation automatique en Régional 1, voire
pire.
La liquidation
Une liquidation
judiciaire serait donc catastrophique pour le club. Le
Tribunal de Commerce estime qu’aucun plan de
reprise n’est viable et c’est donc fini pour pour la
SASP. Néanmoins, le club pourrait repartir sous
son appellation actuelle du FC Girondins de Bordeaux et ne perdrait
pas son palmarès puisque l’Association FC Girondins de
Bordeaux est dissociée du club. Mais le club repartirait
au niveau Régional, sans savoir si ce serait en R1, R2 ou R3.
D’après la dernière interview de Gérard Lopez dans Sud Ouest il y a
plusieurs semaines, ce scénario n’est pas du tout envisageable. Il
existait aussi un plan B lorsqu’on était en Ligue 2, et nous n’y
sommes plus.